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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 07 novembre 2008
Deadache
(Gun Records – Sony BMG – 2008)
Durée 47’36 – 13 Titres
http://www.lordi.org
http://www.myspace.com/lordi
 Remporter le Concours Eurovision de la Chanson en 2006 n’est sans doute pas la chose la moins originale que Lordi ai faite dans sa carrière et si ce groupe de heavy metal finlandais créé dix ans plus tôt est connu pour son amour des monstres et sa perpétuelle habitude d’apparaître grimé en public, l’intérêt esthétique de la musique de Lordi (chant), Amen (guitares), Ox (basse), Kita (batterie) et Awa (claviers) n’est pas moins important que son aspect visuel et les fans ne s’y trompent habituellement pas, le succès rencontré par le groupe depuis son premier album en 2003 s’étendant petit à petit de sa Finlande natale jusqu’au reste de l’Europe qui succombe littéralement au raz de marée Lordi ! Sorti quelques jours avant Halloween, ce nouvel effort du quintet ne manque pas d’arguments pour emmener Lordi vers les plus hautes places des charts …
On retrouve dans « Deadache » ce mélange subtil de force et de finesse qui avait permis aux précédents albums de se démarquer du reste de la production metal traditionnelle et si Lordi travaille avant tout dans le sens de la mélodie, jamais il ne met son tempérament de feu en retrait tout au long d’un ouvrage aux riffs carrés et aux rythmiques surpuissantes. La voix force le respect et au bal des monstres on retrouve cette fois d’excellents « Girls Go Shopping », « Monsters Keep Me Company », « Dr Sin Is In », « The Ghost Of Heceta Head » ou « The Devil Hides Behind Her Smile », autant de pièces d’artillerie lourde qui n’ont d’autre objectif que celui de réjouir un public qui ne souhaite pas se prendre la tête dans des considérations politiques, sociales ou même environnementales. Lordi n’a d’autre message à nous vendre que celui d’un rock musclé et divertissant et il le fait avec tellement de conviction et de sincérité qu’on le suit dans son délire jusqu’au bout d’un ouvrage qui se boit d’un trait sans jamais lasser le moins du monde ! C’est chaud et moite comme on aime et tout bien réfléchi, la mort ou du moins son image lui va très bien … Vae victis !
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