mercredi, 22 octobre 2008 JOHN MAYALL / BEVERLY GUITAR WATKINS JVC JAZZ FESTIVAL LE BATACLAN – PARIS (75) Le 15 octobre 2008
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Remerciements : Le Bataclan, Dixiefrog, André Soulies, Beverly Guitar Watkins, John Mayall and the New Bluesbreakers ...
Mercredi 15 octobre, Le Bataclan ouvrait ses portes au JVC Jazz Festival de Paris. Pour l’occasion, nous allions assister peut-être à la dernière représentation de John Mayall sur une scène parisienne. Le Bataclan affichait complet, John Mayall en concert à Paris ce n’est pas tous les jours. Donc les aficionados du Blues s’étaient donnés rendez-vous ce soir là. Mais avant cela, une grande dame du blues, une guitar woman, foulait les planches du Bataclan. Beverly Guitar Watkins, toujours pleine d’énergie, égrenait les morceaux de son dernier album « Don’t Mess With Miss Watkins ». Accompagnée de ses fidèles musiciens, Ardie Dean le batteur dans un costume « étincelant », Albert White à la guitare et Sol à la basse, Madame Watkins prenait un réel plaisir à jouer avec le public qui lui rendait bien. Les « Too Many Times » etc.. enflammaient le cœur des ces messieurs dames.
Après un cour intermède, le temps de mettre en place les instruments pour John Mayall et les Bluesbreakers (les new), nous voici replongés dans le temps. John Mayall est accompagné sur scène par le guitariste Buddy Whittington. Le Texan nous a démontré tout son talent, tout simplement fabuleux. Jeu fin, précis, des envolées de guitare incroyable, un p’tit clin d’œil à Led Zep au passage. Mayall tour à tour au clavier ou avec sa guitare quand elle est branchée … continue de nous envoyer quelques titres de son dernier album. Evidement nous avons eu droit aux légendaires « All Your Love » et « I Ain’t Right » histoire de rafraîchir les mémoires. D’ailleurs j’ai trouvé qu’il y avait moins d’entrain dans les morceaux aujourd’hui, l’âge peut-être ? Mais ce n’est que mon avis personnel. Peu importe, le public est là qui écoute et regarde avec de grands yeux, et même certains dansent dans les allées et devant le bar. Bref dans cette salle du Bataclan, tout le monde est content, prend du plaisir, et se dit que même un John Mayall dans sa forme du moment vaut le détour, ne serait-ce que de voir de près la légende du Blues British. Bon c’est l’heure de rentrer prendre mon thé et mon After Eight avec les copains et copines … Bruno Migliano - octobre 2008
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