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MARSTON MOOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 05 novembre 2008
 

Mourning sun
(Autoproduction – 2008) 
Durée 27’40 – 6 Titres

http://www.marston-moor.com
http://www.myspace.com/marstonmoor

Marston Moor est un projet qui a un pied à Nantes et l’autre à Copenhague et qui ne fait pourtant pas le grand écart musical, content qu’il est de nous proposer un bon rock dans lequel viennent prendre racine quelques notes d’emo ou encore d’indie … Un groupe comme on les aime avec leurs premières démos et leurs premiers concerts donnés depuis 2003 aux côtés de formations comme Deportivo, Blankass, Kill The Young et tant d’autres. Ce qui pousse Ron Wylde Moor (guitare et chant), Geo Tanakan (basse), Tom Obzor (batterie) et Martin Stir (claviers) à aller de l’avant, c’est le plaisir évident de créer et d’aller montrer ses œuvres à un public qui réagit plutôt bien à une musique à la fois droite comme un I et remplie de nuances, un peu comme si la recherche en matière de musicalité ne pouvait pas nuire à la volonté de sonner de façon immédiate et naturelle …

Il se dégage quelque chose de fort dès la première écoute de ces six titres, une sensation qui rappelle un moment Dream Theater et l’instant d’après Nirvana, un juste équilibre trouvé entre les Deftones, les Smashing Pumpkins et Radiohead dans lequel les forts relents stoner des Queens Of The Stone Age auraient leur mot à dire sans pour cela nuire à l’originalité d’un combo qui n’en manque pas … Indéfinissable et pourtant tellement attirante, la musique de Marston Moor ne s’embarrasse pas de fioritures et tape droit aux oreilles du public avec des guitares bien tranchantes et une rythmique solide sur laquelle les claviers posent une once de mélodie et où les voix se blottissent pour donner à des morceaux comme « Missing In Here », « Ashes Of The World », « Slow Motion » ou « Porno Machine » un cachet qui au bout du compte ne fait plus penser à rien d’autre qu’à du Marston Moor. Cinq années de labeur acharné mais aussi de patience auront conduit le groupe à trouver une certaine cohésion qui lui permet aujourd’hui de se placer de la manière la plus précise possible quand il se retrouve à la scène ou encore au studio. Le côté professionnel, du moins dans l’aboutissement et dans la conception, est une évidence à laquelle il serait de bon ton que les labels et les tourneurs prêtent maintenant une certaine attention s’ils ne veulent pas regretter un jour d’être passé à côté de quelque chose de grand … A bon entendeur !