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EUROSHIMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 novembre 2008
 

Tant qu’il y a de la vie il y a du désespoir
(Crash Disques – PIAS – 2008) 
Durée 55’27 – 13 Titres
 
http://euroshimaaa.free.fr 
http://www.myspace.com/euroshimyspace
 
€urOshima, c’est la fusion complète entre le punk rock totalement déjanté et les musiques électroniques, pas franchement un genre nouveau donc mais une recette qui fonctionne et qui a déjà largement fait ses preuves avec des groupes comme Métal Urbain ou encore Les Bérus. En grattant un peu la croûte qui entoure cette rondelle plutôt attirante, on remarque qu’elle est faite par nombre de grands pontes de la scène underground comme Lisa Tomic de Darling Genocide au chant, Yann des Sales Majestés aux guitares, Eva aux rythmes et enfin Vérole des Cadavres au synthé et au chant … On comprend déjà beaucoup mieux le pourquoi du comment et l’effet séduction de ce mélange de riffs et de beats n’en devient qu’encore plus agréable !

Les guitares bien aiguisées se mélangent au Bontempi et les voix saupoudrent le tout de textes au vitriol dans lesquels la jeunesse punk se reconnaît très rapidement. €urOshima, c’est du rock à la fois dépressif et rassurant, une musique écorchée vive qui frôle l’aliénation tant elle est en total décalage avec le monde qui l’entoure mais aussi une musique dont la face la plus décadente contraste de manière impressionnante avec les efforts importants faits sur le look lorsque le groupe est à la scène ou même à la ville. Le punk rangé des épingles à nourrices y trouvera autant son compte que l’étudiant en mal de révolte positive et tous deux se retrouveront non plus dans les squats d’antan mais bel et bien dans de véritables salles de concerts pour y brailler en chœur et avec la même foi des « Dégoût et des douleurs », « Brigitte Monroe », « Des soucis et des hommes » et autres « L’écran de concentration ». Un véritable trait d’union entre deux mondes, entre deux générations que l’on pourrait croire que tout oppose … Et pourtant €urOshima fait tomber des barrières de la plus belle des manières, en musique !