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KEBOUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 octobre 2008
 

Concert
(Les Deux Singes – PIAS – 2008) 
Durée 71’25 – 16 Titres
 
http://www.myspace.com/kebous
http://www.kebous.com
 
Non content d’avoir invité son public au « Lupanar » durant toute la première moitié de l’année, Laurent Bousquet alias Laulo Kebous, chanteur des Hurlements D’Léo de son état, en a profité pour coucher ses errances sur les routes de France dans de la bande avec à ses côtés la section rythmique des Sleepers, Fred (batterie) et Laurent Girard (batterie), mais aussi Sergio Faubert à la guitare et Olivier Sousbi aux claviers. Enregistré à Pau un soir de mars, « Concert » est une sorte d’instantané, de portrait à la fois imparfait et séduisant d’une tournée qui a apporté à chacun son lot de joies et de bonnes vibrations de Biarritz jusqu’à Metz en passant par Bordeaux, Tarbes, Paris et Besançon … Prétexte idéal pour reprendre la route jusqu’à la fin de l’année 2008, ce live affiche une positivité à toute épreuve doublée d’une énorme envie de se faire plaisir !

Pour s’offrir un enregistrement en public d’entrée de jeu, il fallait à Kebous quelques reprises intéressantes à associer aux titres de son excellent album et comment donc se passer de quelques-uns des morceaux des Hurlements D’Léo comme « Kaléidoscope », « La malle en mai » ou encore « L’addiction » ? Intercalés au beau milieu de pièces toutes droites sorties d’un « Lupanar » dont il ne semble pas lui non plus avoir envie se lasser, ces classiques du répertoire traditionnel de Kebous rejoignent un « Opium Tango », un « Capitaine », un « Au galop » ou un « L’un dans l’autre » avec un charme tout naturel mais aussi des petites sucreries bien mises en valeur comme « Lolita nie en bloc » de Noir Désir ou encore « Recouvrance » de Miossec. La voix engageante et convaincante fait passer ses messages de manière impeccable, portée qu’elle est par le velouté des claviers ou par le feu des guitares selon que le ton soit plutôt au rock ou plutôt à la chanson, voire parfois aux deux en même temps. Les mots glissent sur les notes, s’y accrochent parfois quand Laurent hausse un peu le ton ou appuie singulièrement un accent mais jamais ils ne viennent égratigner une association parfaite entre des textes et des mélodies. On appréciait les arrangements de « Lupanar », force est de constater que dans le dépouillement le plus total du live, les morceaux de l’album adoptent un autre visage lui aussi fort attachant. Sacré Kebous !