Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 25 octobre 2008 Cruise Control (Diamondtraxx – Discograph – 2008) Durée 50’26 – 11 Titres http://www.diamondtraxx.com http://www.myspace.com/presidentbenjamindiamond http://www.myspace.com/benjamindiamond
Il sait tout faire, ou presque, musicien, compositeur, arrangeur, programmateur, directeur artistique de son propre label … Pour Benjamin Diamond, l’histoire remonte au tube « Music Sounds Better With You » qu’il avait créé il y a tout juste dix ans au sein de Stardust en compagnie d’Alan Braxe et Thomas Bangalter de Daft Punk et après avoir publié un premier opus de musique électronique sous son propre nom en 2000 et un second de pop rock en 2005, c’est sans le soutien d’une maison de disques qu’il s’en offre un troisième en 2008 mais en s’entourant comme toujours des meilleurs et notamment de Paul Kendall qui en assure le mixage et la production. Baptisé « Cruise Control » comme pour mieux affirmer qu’il passe en mode pilotage automatique, ce nouvel effort de pop soul psychédélique nous emmène jusqu’à un très haut niveau en terme d’aboutissement …
Benjamin Diamond s’adresse autant aux mélomanes qu’aux amateurs de musiques planantes et c’est en mélangeant les sons organiques et les sons électroniques qu’il en arrive à une musique orgasmique qui ne manque jamais de surprendre au premier abord puis de séduire au second. Porté par une voix d’une infinie sensualité, « Cruise Control » quitte subrepticement Paris pour aller se poser du côté de la Californie et pour nous emmener les cheveux au vent à la découverte des grands espaces, qu’ils longent la mer ou qu’ils traversent au contraire le désert. Des longues plaines arides jusqu’aux prairies verdoyantes, c’est donc toute son Amérique à lui que Benjamin Diamond nous présente d’un « 1000 Lives » à un « The Other Side », d’un « Baby’s On Fire » à un « Don’t Stop » ou encore d’un « Deep Inside » à un « Miss U ». Si les diamants sont éternels, la musique de Benjamin ne l’est pas moins et il ne manque pas de nous le rappeler tout au long d’un ouvrage dont il a confié l’artwork à Guy Peellaert qui avant lui avait déjà peint d’autres artistes à très gros carats, les Bowie et autres Rolling Stones, mais aussi l’affiche de « Taxi Driver ». Certains albums sont bien nés et celui-la en fait assurément partie ! A découvrir dès le 27 octobre …
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