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MARTONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 07 octobre 2008
 

Clean
(Magna Carta – 2008) 
Durée 46’11 – 11 Titres
 
http://www.davemartone.com
http://www.myspace.com/davemartone 
http://www.myspace.com/magnacartarecords 
 
Originaire de Vancouver, Dave Martone est un génial guitariste devenu professionnel il y a près de trois décennies qui a croisé le fer avec les meilleurs instrumentistes du rock et du metal et c’est aux côtés de pointures comme Steve Morse, Joe Satriani, Yngwie Malmsteen, Mike Portnoy et autres Seymour Duncan qu’on a pu le découvrir, ce dernier s’offrant une discographie longue comme le bras tant en temps qu’accompagnateur mais aussi que créateur puisque c’est sous son propre nom que sont sortis des ouvrages comme « Shut Up ‘N Listen » en 1995 ou plus récemment « When The Aliens Come » en 2007. Accompagné de David Spidel à la basse et de Daniel Aldair à la batterie, Martone s’offre aujourd’hui un nouveau délire dédié en grande partie à ses propres compositions et c’est en lui donnant un formidable élan de convivialité qu’il invite quelques artificiers comme Joe Satriani, Jennifer Batten et Greg Howe mais aussi les bassistes Billy Sheehan et Ric Fierabracci à le rejoindre épisodiquement … Le résultat est sans appel !

Il est avant tout un grand virtuose mais son album s’efforce d’être au-dessus du simple album d’un guitariste à l’attention de ses pairs et c’est en travaillant bien évidemment sur le côté technique mais aussi sur le côté mélodique que Dave Martone nous sort de petits morceaux de bravoure partagés entre force et finesse, entre vélocité et délicatesse. Tirés à quatre épingles, les riffs succèdent aux arpèges et les déluges de notes aux silences, Martone ne renonçant à aucun dièse ni à aucun bémol pour mieux mettre en valeur une musique haute en couleurs et chaude au possible. Dans un registre qui rappelle parfois Jeff Beck sans pour autant que l’on puisse parler d’un quelconque plagiat puisque le guitariste affiche un style très personnel, le Canadien laisse son talent s’exprimer sur quelques pépites comme « The Goodie Squiggee Song », « Dinky Pinky », « If I Was A Piano » ou « Turn On The Heater » mais aussi sur une adaptation très enlevée du « Bossa Dorado » de Dorado Schmitt. Rock, metal, progressif ou encore les trois à la fois mais aussi folk et délicat, « Clean » n’en finit plus de surprendre et de convaincre. C’est aussi pour cela qu’on a le plus grand mal à le sortir de la platine …