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STAIND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 10 octobre 2008
 

The illusion of progress
(Roadrunner Records – Warner Music France – 2008) 
Durée 66’38 – 15 Titres
 
http://www.staind.com
http://www.myspace.com/staind
http://www.roadrunnerrecords.co.uk
 
Cinq albums studio et une palanquée de singles à en faire frémir jusqu’aux Scorpions, c’est ce qu’aura réussi à faire Staind en une petite quinzaine d’années d’existence si l’on fait abstraction des DVD, live et autres best of que ce combo originaire du Massachusetts a régulièrement mis dans les bacs depuis sa création. Révélés au grand public en 2001 avec « It’s Been Awhile » mais aussi avec une participation au Family Tour en compagnie de Linkin Park et de Stone Temple Pilots, Aaron Lewis (chant et guitare), Mike Mushok (guitare), Johnny April (basse) et John Wysocki (batterie) atteindront systématiquement le sommet des charts américains avec chacun de leurs albums et c’est en escomptant le même succès qu’ils nous offrent aujourd’hui un sixième effort toujours aussi teinté de metal mélodique et de rock alternatif mais aussi et surtout toujours aussi rempli de tubes en puissance ! En attendant un retour en Europe pour fin janvier 2009 et un passage à Paris en février de la même année, on se déguste une rondelle pleine d’arguments qui plaident en sa faveur …

Staind a tout compris de l’art et la manière de faire un rock puissant et viril sans pour autant faire peur aux masses bien pensantes et si le quartet arbore fièrement sur sa pochette le désormais risible et convenu sticker « Parental Advisory – Explicit Content », c’est plus comme un gimmick que comme un réel avertissement qu’il faut le prendre puisque c’est un contenu bien lisse et sans arrêtes qui nous attend à l’intérieur ! Bien propres sur elles, les rythmiques emmènent des riffs tirés au cordeau et soutiennent une voix non seulement très juste mais qui plus est franchement agréable. En quatorze pièces originales et une version live acoustique de « Schyzophrenic Conservation », le combo de Springfield nous crache à la face autant d’hymnes que les radios se plairont à passer en boucle sans réussir à déterminer lequel d’entre eux est le meilleur tant le niveau d’ensemble est homogène. On se plaira toutefois à citer les deux premiers singles annoncés, « Believe » et « All I Want », au milieu des « Lost Along The Way », « Tangled Up In You » et autres « Rainy Day Parade » qui envoient avec le même brio et la même foi en eux leurs alternances de couplets et de refrains tellement impeccables qu’on en arrive parfois à espérer qu’un pain survienne pour pouvoir leur reprocher quelque chose et surtout pour se souvenir que ce sont bien des humains et non des machines qui nous proposent une réalisation aussi parfaite et aboutie. La perfection a maintenant un nom : Staind !