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OPRAM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 16 octobre 2008
 

Live
(Musea – 2008) 
Durée 30’53 – 5 Titres
 
http://slap.prod.free.fr
http://www.myspace.com/opram
http://www.musearecords.com
http://www.myspace.com/musearecords
 
C’est à peine un an après sa formation à Gap que ce quartet baptisé Opram enregistrera son premier titre pour s’afficher sur une compilation dont les portes lui ont été ouvertes par une victoire au Tremplin Class’Rock … Le monde bascule alors du deuxième au troisième millénaire et quatre ans plus tard, c’est un premier album que le groupe enregistrera au Studio Impulse avant de s’offrir un nouveau prix Class’Rock en 2005 et de donner de nombreux concerts avec en point d’orgue diverses participations au Prog’Sud mais aussi des apparitions à l’international (Berlin, Turin …). Accueillis à la scène par des groupes comme Bazbaz, Raoul Petite, Biocide ou Kanjar’Oc, Devy Diadema (guitare et chant), Antoine Cola (claviers), Jeremy Joubert (basse) et Claude Montagnier (batterie) persistent aujourd’hui dans une démarche où le rock progressif et le rock traditionnel se retrouvent sur la même trame lyrique dédiée à la langue de Molière.

Opram sait métisser ses sons et brouiller les cartes en piochant aussi bien dans des influences telles que King Crimson ou Pink Floyd que dans d’autres plus teintées metal et c’est à une musique où les gros riffs contrastent avec les mélodies aériennes voire même avec quelques touches d’electro que nous convient ces méditerranéens à l’esprit délicieusement rock. La voix tombe au plus juste sur de véritables chansons, quelles que soient leurs couleurs successives, et contribue très largement à la qualité de morceaux dont l’effort de composition est toujours couronné de succès. Pour un premier enregistrement en live, Opram parvient à éviter les pièges en proposant une musique réadaptée spécialement pour se passer des artifices offerts par le studio et c’est à la découverte d’une œuvre d’une finesse absolue enregistrée à la maison en novembre 2006 que le groupe nous invite, une œuvre dans laquelle les deux premières pièces plutôt directes, « Le siège de verre » et « Nouveau jour », en appellent trois autres plus épiques, « L’armée de la paresse », « Le singe malin » et « L’homme sans fin », le tout se voyant complété par deux plages vidéo bonus qui finissent de faire de ce « Live » un très agréable moment de musique dont l’originalité n’est pas la moindre des qualités. Ajoutez-lui une relation entre guitares et claviers pour le moins attachante et vous comprendrez vite que l’essayer, c’est l’adopter !