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ANDROMEDA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 04 octobre 2008
 

The immunity zone
(XIII Bis Records – 2008) 
Durée 69’29 – 9 Titres
 
http://www.andromedaonline.com
http://www.myspace.com/andromedaonline
http://www.myspace.com/13bisrecords
 
Créé en Suède en 1999, Andromeda est un quintet qui peut se vanter d’avoir non seulement une discographie conséquente mais également une très bonne expérience scénique puisque ses tournées en compagnie de formations comme Evergrey puis en tête d’affiche lui ont permis de porter au mieux vers le public une musique à la fois heavy et progressive. Deux années après l’excellent « Chimera » qui leur avait permis de trouver leur line up actuel mais également de s’offrir un premier DVD live, le chanteur David Fremberg et ses acolytes Johan Reinholdz (guitares), Martin Hedin (claviers), Fabian Gustavsson (basse) et Thomas Lejon (batterie) jouent la carte de l’immunité musicale et se paient le luxe d’enregistrer eux-mêmes leur nouvel effort, une rondelle aux abords très sombres mais au contenu particulièrement riche ! Welcome to « The Immunity Zone » … 

Ils maîtrisent non seulement les saturations mais aussi les mélodies et c’est en prenant un soin tout particulier pour les associer les unes aux autres qu’Andromeda en arrive à nous proposer de véritables perles de metal progressif, des morceaux à la fois complexes et structurés, pleins de nuances et d’effets mais aussi bourrés d’une certaine spontanéité qui permet à l’auditeur de ne jamais perdre définitivement pied confronté qu’il est en permanence aux élucubrations ultimes d’un groupe qui a en lui de la réserve dans ce domaine. De rythmiques solides en soli de guitares inspirés et de claviers aériens en envolées lyriques impeccables, c’est toute la panoplie traditionnelle du groupe de rock virtuose que nous sortent les Suédois, ne perdant jamais une once de sincérité au fil des « Slaves Of The Plethora Season », « Censoring Truth », « Worst Enemy » et autres « Shadow Of A Lucent Moon » et parvenant au bout du compte à se fendre d’un album qui a tout ce qu’il faut là où il faut pour séduire non seulement les vieux fans mais également pour aller en chercher de nouveaux. En trouvant un juste milieu entre des morceaux carrés et directs et des tripatouillages de manches diarrhéiques, Andromeda affiche clairement son style et pose sa marque de fabrique indélébile sur un album dont il y a légitimement de quoi être fier !