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JOE LOUIS WALKER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 25 septembre 2008
 

Witness to the blues
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2008) 
Durée 61’38 – 11 Titres
 
http://www.myspace.com/joelouiswalker
http://www.bluesweb.com
http://www.myspace.com/dixiefrogrecords
 
Il est tout comme ses compatriotes Robert Cray et Lucky Peterson un des instigateurs d’un courant blues contemporain dans les eighties et s’il se laisse peu à peu rattraper par la soixantaine, Joe Louis Walker continue de se bonifier avec l’age, la preuve en est avec ce nouvel album produit par Duke Robillard sur lequel le chanteur, guitariste et harmoniciste laisse une fois encore libre cours à ses talents d’interprète mais aussi de compositeur. Accompagné de Bruce Katz aux claviers, Jon Ross à la basse et Mark Texeira à la batterie, Joe Louis Walker invite également quelques amis à croiser le fer avec lui et l’on retrouve sur « Witness To The Blues » rien de moins que Todd Sharpville (guitare), Doug James (saxophones), Scott Aruda (trompette) mais aussi Duke Robillard et Shemekia Copeland qui ne manquent pas d’apporter une petite touche finale à un ouvrage qui risque fort de faire parler de lui dans un très proche avenir.

Joe Louis Walker a remporté nombre de récompenses et collaboré avec les meilleurs musiciens, de James Cotton à B.B. King, et c’est en mettant tout son talent au service de son blues qu’il vient nous secouer avec onze morceaux bourrés de finesse et de classe, les guitares racées du bonhomme se plaisant à nous dresser jusqu’au dernier des poils en tirant des soli inspirés ou en s’imposant sur des shuffles à chaque fois impeccables. Blues et soul se rejoignent sur un album qui swingue et qui groove de fort belle manière mais qui sait surtout varier les plaisirs en proposant des morceaux très complémentaires. Les « It’s A Shame », « Rollin’ & Tumblin’ » et autres « Sugar Mama » viennent délicatement émailler des pièces originales comme « Midnight Train », « Witness » ou « 100% More Man » et on se plait en prime à se repasser à n’en plus finir le superbe « Lover’s Holliday » sur lequel le duo entre le maître de céans et l’héritière de la dynastie Copeland se veut totalement irrésistible. Avec un album capable de rivaliser de génie avec les meilleures de ses précédentes livraisons, Joe Louis Walker nous rappelle qu’il n’est pas prêt à rendre les armes, loin de là, et nous confirme qu’il faut encore et toujours compter sur lui pour assurer l’avenir du blues. A découvrir d’urgence !