jeudi, 02 octobre 2008
Listen.React
(Oort Records – 2007)
Durée 33’43 – 11 Titres
http://www.anchorsforarms.com
http://www.myspace.com/anchorsforarms
 Ils débarquent tout droit du New Jersey et distillent un punk rock hardcore à faire pâlir les plus brillants des groupes du genre et si Anchor For Arms n’est pas le combo qui fait parler le plus de lui par ses frasques hors de la scène, c’est sans aucun doute parce que Ryan Lawless à la basse et au chant, Kenny Donovan aux guitares et au chant, Chris Sanders aux guitares et Matt Valenzuela à la batterie sont bien plus doués pour faire parler la poudre en studio et en live que pour faire parler d’eux dans les magazines people ! Sorti en 2007 chez l’Oncle Sam, « Listen.React » trouve enfin le moyen de traverser l’Atlantique pour s’infiltrer jusque chez nous et pour continuer de nous convaincre qu’Alan Douches qui a produit l’album est une véritable mine d’or à laquelle on peut décemment faire confiance pour attraper le gros son !
Affreux, sales et malpolis, les quatre bad boys qui forment Anchors For Arms sont absolument tout sauf ça et ils s’efforcent de nous le prouver en sortant un ouvrage qui, s’il n’est pas toujours très propre sur lui au niveau du son, se montre tiré à quatre épingles au niveau de la composition et de la réalisation ! Du rock hardcore, oui mais pas n’importe lequel puisque le quartet y colle de grosses influences punk et qu’il sait à la demande laisser entrer un peu de mélodie et même quelques breaks plus posés qui font de « Listen.React » un album solide et massif sans pour autant le rendre effrayant. Capable de rafler les suffrages de toute la strate estudiantine lors des prochaines élections avec des hymnes comme « The Roots », « No Gravity », « Dead Weight » ou « Come Together », Anchors For Arms ne lésine sur aucun des ingrédients qui entrent dans la recette de sa musique, ni sur les guitares bien rentre-dedans, ni sur les rythmiques calibrées XXL, ni même sur les voix qui se métamorphosent d’une chanson à l’autre voire même parfois dans la même chanson. Serré comme un bon café, l’album n’est pas du genre à laisser le sommeil s’installer une fois qu’on a commencé à l’écouter !
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