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LILAS BLUES FESTIVAL aux LILAS (93) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
mercredi, 17 septembre 2008
 

LILAS BLUES FESTIVAL 2008
LE TRITON - LES LILAS (93)
Les 11, 12 & 13 septembre 2008

http://www.letriton.com
http://www.myspace.com/letriton
http://www.jimmyagren.com
http://www.myspace.com/jimmyagren
http://www.awekblues.com
http://www.myspace.com/awekblues
http://www.natural-blues.com
http://www.myspace.com/naturalbluescom
http://www.bigdez.com
http://www.myspace.com/bigdezbluesband

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Julie, Le Triton, Jimmy Agren Band, Awek, Natural Blues, Big Dez. 

Jimmy Agren Band (Suède)
C’était la deuxième édition du Blues des Lilas au Triton. Shanna Waterstown avait ouvert le mercredi, vous avez sans doute lu le report proposé par Yann Charles. Aujourd’hui je vous propose le reste du festival à commencer par un Viking venu déposer son blues décalé. Car la formation de Jimmy Agren envoie du blues plutôt punky, on sent que Jimmy aime bien aussi le gros son. Ca c’était le jeudi.


 
Awek (Ô Toulouse !)
Vendredi, voyait nos amis toulousaings prendre possession du Triton. D’entrée de jeu on voit bien qu’ils ont faim de scène et d’échange avec le public. Le groupe, Bernard Sellam guitare, Stéphane Bartolino harmo, Olivier Trebel batterie et Joël Ferron basse vont nous faire passer une excellente soirée.  Du swing comme  « Kiki » ou bien sur « Yes Sir », Stéphane et Bernard en véritables virtuoses de leurs instruments nous donnent la jigg, le tout accompagné de la force tranquille de Joël Ferron à la basse ronronnante et du tempo d’Olivier. Et que dire quand ils nous jouent leur blues bien crasseux, ça vous hérisse le poil tout droit comme un I. Il faut dire aussi qu’ils sont tellement bien ensemble, un vrai bande de potes, c’est cela qui caractérise aussi Awek. Et c’est sans aucun doute pour cela qu’ils ont remporté le Prix Blues Passion de Cognac ! On ne se lassera jamais de les voir sur scène, et si on ne peut les voir, reste une collection de CDs bien trempés. Moi je le dis, si Awek pose ses grattes, harmos, basses et une jolie batterie bleue pailletée, arrêtez-vous, poussez la porte et tendez l’oreille … Le blues toulousaing est là pour vous apportez ce dont on a tous besoin, un moment de bonheur et de soleil.


 
Natural Blues (Paris)
Samedi. Il pleut, il ne pleut pas, je prends la moto. Je me rends au Triton.  Ce soir il y a du monde dans la salle et sur la petite scène du Triton. Se faire une place pour prendre des photos n’est pas chose facile. Il faut faire attention aux tables aux caméras, bref, il faut être un contorsionniste chose que je ne suis plus … hum on ne rigole pas.
Sur scène c’est pas mieux, entre orgue Hammond, synthé, amps et pieds de micros houps ! C’est la formation Natural Blues qui ouvre les hostilités. Le groupe invité par Big Dez a le droit de chauffer la salle. Chose qu’ils font très bien. Rappelons que les Natural Blues ont été finalistes du très sérieux Tremplin Blues Sur Seine et qu’ils n’ont rien à envier à leurs aînés. Il faut voir Damien aux clavier s’employer merveilleusement, la guitare magique de Philippe Devin qui a déjà tout compris du jeu d’un vieux bluesman, et pourtant lui est tout jeune, qu’est ce que ça sera quand il sera vieux. Abraham derrière aux fûts, jette un œil par-ci par-là pour voir si tout le monde suit. La section de cuivres menée par Jérôme Cornélis le frère de Damien et Olivier Bridot nous rappelle que le blues c’est aussi une affaire de cuivre. Ca joue bien, même très bien, et quand Fred Baker le bassiste chanteur demande à Yoshito de les rejoindre sur scène, la formation prend encore plus de coffre. Enfin il est temps de laisser Big Dez s’installer …


 
Big Dez (A’Dam Paris hoï !)
Big Dez, c’est le nom de la formation bien sûr mais c’est le grand Phil qui drive. Attention, ça démarre ! On se présentera après. Mister Dez et sa ’57 sont un vrai régal pour les oreilles. Et avec Phil, pas le temps de s’endormir, il y a du boogie dans l’air, Bala au claviers et à l’orgue Hammond, il y a pas une note de trop. De suite le public est pris aux tripes, ça chauffe ! D’ailleurs, il y fait très chaud dans le ventre du Triton tellement il est plein. La pause c’est pour tout à l’heure. En attendant Phil ne nous lâche pas, il déroule, on écoute volontiers « Hypnotise Me » histoire d’être encore plus envoûté.  Marco, harmo en bouche, nous tient en alerte avec ses petites notes. Une autre qualité de Phil est de savoir se mettre en retrait pour laisser s’exprimer ses potes, comme Bala ou Marco, mais aussi  quand vient sur scène son ami Boney Fields, et tout le monde est aux anges. Pour finir Phil reprend la scène, pas pour longtemps car quelques personnes en mal de gesticulation ont un peu élargi leur espace de danse. Mais finalement tout le monde y trouve son compte et Big Dez en remettra une dernière couche avant de clore ce deuxième chapitre du Blues des Lilas.


 
Bruno Migliano – septembre 2008