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BACKYARD BABIES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 septembre 2008
 

Backyard Babies
(Billion Dollar Babies – Spinefarm – 2008) 
Durée 45’01 – 13 Titres

http://www.backyardbabies.com
http://www.myspace.com/backyardbabies
 
Créé il y a une grosse vingtaine d’années en Suède, Backyard Babies est une formation qui n’a jamais voulu choisir entre le punk rock et le hard rock et c’est en mélangeant ces deux influences majeures que ses membres finiront par sortir leur premier opus, « Diesel & Power », en 1994, non sans avoir remercié leur chanteur originel seulement deux ans après la naissance du groupe. Pour Nicke Borg (chant et guitare), Dregen (guitare), Johan Blomqvist (basse) et Peder Carlsson (batterie), la vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille et si Dregen s’en est allé un temps se produire avec son autre groupe, The Hellacopters, Backyard Babies a quand même toujours pris soin de livrer un album tous les deux ou trois ans et s’est même offert un enregistrement en public à Paris pour mieux séduire ses fans français ! Guéri du « Stockholm Syndrome » qui l’avait frappé en 2003, le combo suédois s’offre aujourd’hui un album éponyme, histoire de montrer qu’il a passé plus de temps à le composer qu’à lui chercher un nom …

Backyard Babies n’a rien perdu de sa verve et de sa fougue après toutes ces années vouées au culte des musiques électriques et c’est une fois encore en nous balançant un gros cocktail hautement explosif que le quartet se rappelle à notre bon souvenir. Avec des compositions très punk dans l’esprit, le groupe vient nous dérouiller jusqu’à la plus lointaine des vertèbres en nous conviant à un énorme pogo auquel il est difficile de résister, les « Fuck Off And Die », « Drool », « Voodoo Love Bow » et autres « Back On The Juice » n’en finissant plus de laisser fulminer les guitares et exploser les rythmiques. La voix de Borg, délicieusement nasillarde et puissante, enchaîne les services gagnants et parvient à trouver sa place idéale sur chacune des compositions, se faisant même en fin d’ouvrage délicate et presque bluesy pour nous livrer un « Saved By The Bell » sur lequel on remarque en vrac des accents venus de chez les Rolling Stones, Guns’n’Roses ou encore Nirvana. Si l’originalité n’est pas la qualité première des Backyard Babies, au moins ont ils l’idée de faire du bon vieux rock et s’en donnant les moyens et en y mettant les formes. Le résultat est forcément payant puisqu’il y en a pour tout le monde à l’arrivée ! Une belle rondelle à conseiller aux gens avides de bons riffs un peu vintage …