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LES PAPILLONS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 04 octobre 2008
 

Klaxon
(Propergol – Rue Stendhal – Anticraft – 2008) 
Durée 54’35 – 13 Titres

http://www.lespap.com 
http://www.myspace.com/lespapillons
 
Remarqués dès 2001 avec leur premier effort éponyme, Les Papillons n’ont eu de cesse depuis de voler de concerts en concerts et d’albums en albums, s’efforçant de composer et d’interpréter des chansons pleines de classe et de mettre en valeur leurs quatre voix très complémentaires. Sylvain Asselot à la guitare, Olivier Herrmann à la guitare et à l’accordéon, Ségolène Neyroud au piano et Mathieu Loigerot à la contrebasse ont eu ainsi le loisir de porter les morceaux de leurs trois premiers opus au public en se produisant dans des lieux comme Le Sentier Des Halles, L’Ouvre Boite, Le Biplan ou Terminal Export et en ouvrant pour Olivia Ruiz, Les Hurlements D’Léo ou encore Romain Didier et c’est en enregistrant en public un quatrième album entièrement dédié à de nouveaux morceaux qu’ils reviennent vers un public qui réagit plutôt bien au bruissement pas toujours si imperceptible que ça de leurs ailes …

Les Papillons mettent en scène un quotidien par forcément rose et c’est en utilisant des expressions drôles, mélancoliques, agaçantes ou même parfois un peu décalées qu’ils nous présentent une douzaine de petites perles, de tranches de vie dans lesquelles on sent à chaque fois un très fort amour de la vie et des gens. Sans violence inutile et avec toujours beaucoup de pondération, chacun y va de sa ritournelle au titre traditionnellement évocateur, les « Putain c’que j’m’aime », « Un RMI pour deux », « Pas rock n’roll » et autres « Cinquième mousquetaire » se suivant dans une harmonie totale et avec une ingéniosité capable de séduire jusqu’au plus insensible des auditeurs. La contrebasse qui ronronne apporte un petit côté cachet sensuel que les guitares accompagnent quand elles se veulent acoustiques mais qu’elles magnifient quand de petites touches électriques s’échappent de l’ampli, le piano servant à l’occasion de régulateur sur des chansons impeccablement écrites et magistralement présentées à des spectateurs qui, visiblement, apprécient la qualité de ce qui leur est offert. Que l’on préfère les voix masculines pleines de coffre ou au contraire celle plus fluette de Ségolène Neyroud, il y en a de toute façon pour tout le monde dans un ouvrage qui dépasse de très loin le simple coup de « Klaxon ». Un ouvrage beau et fin à la fois !