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LES ECUREUILS QUI PUENT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 09 octobre 2008
 

Renifle, c’est d’la vraie …
(Skalopards Prod’z – Mosaic Music Distribution – 2008) 
Durée 24’30 – 8 Titres

http://www.myspace.com/lesecureilsquipuent
 
En douze années de bons et loyaux services, Les Ecureuils Qui Puent ont donné nombre de concerts dans la France entière et ouvert pour les meilleurs formations nationales et internationales, d’Oberkampf et de Parabellum jusqu’aux Wampas et des Nashville Pussy jusqu’aux Burning Heads … Adeptes du punk à roulettes et du bon gros rock en Français, Phil (chant), James (guitares), Nicky (basse) et Lal (batterie) ont trouvé le nom de groupe qui aurait fait mouche Outre-Manche et l’ont adapté à l’hexagone pour mieux y faire fumer les amplis et brûler les planches à grands coups d’une musique basée sur trois accords mais aussi et surtout sur une grosse débauche d’énergie. De la rue jusqu’aux salles de concerts, ces quatre Bourguignons sont capables de jouer partout et ils nous le rappellent au travers d’un nouvel effort toujours aussi … dingue !

Ils sont en même temps détachés et très conscients de ce qui les entoure et la musique des Ecureuils Qui Puent ne fait que gagner de l’association de ces deux facettes opposées de leur personnalité. En donnant le ton d’entrée de jeu avec « O Sally ! Go ! », le quatuor nous rappelle que l’humour et les bons mots font partie intégrante de sa musique et qu’il n’est pas encore décidé à s’en passer ! On continue à plein régime avec « J’adore rien branler » pour très vite en arriver à un titre très Wampas dans l’âme, le délirant « J’écoute siffler ton chat », puis c’est un binôme voire même un trinôme féminin qui nous reçoit avec « Angela », « Rachel, c’est bizarre » et « Sale petite punk », trois titres très saignants et bourrés de bons riffs tirés à quatre épingles comme on les aime. Terminer sans contestation aurait été impensable pour Les Ecureuils Qui Puent et c’est chose fait avec les deux brûlots de clôture, « C’est pas pour me vanter (mais…) » qui s’en prend aux aberrations du système politique hexagonal et « Conne Trac Tuelle » qui fustige les vilaines Schtroumpfettes, leurs maudits carnets et leurs stylos baveux … Besoin d’une grosse baffe bien punk ? « Renifle, c’est d’la vraie … ». En vente libre à partir du 13 octobre …