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VLADIMIR BOZAR ‘N’ ZE SHERAF ORKESTAR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 28 septembre 2008
 

Universal sprache
(Imago – 2008) 
Durée 49’09 – 11 Titres

http://www.myspace.com/vladimirbozar
 
Vladimir Bozar, c’est le fruit de la rencontre en 2003 de deux formations déjà reconnues, The Children Of Invention qui s’efforçait jusqu’alors de reprendre du Zappa et Jean-Paul Trash qui évoluait pour sa part dans le carnaval core en mélangeant machines et accordéon … Il semblait dès lors évident que si des enfants naissaient de cette union contre nature, il serait obligatoire d’en conserver au moins un dans le formol tant ils seraient surprenants et c’est en les gardant tous bien au chaud que le groupe en est arrivé non seulement à les coucher sur album mais aussi à les baptiser en les emmenant vers les Scènes Découvertes du Printemps de Bourges et plus tard sur la route avec Secret Chiefs 3, un groupuscule indépendantiste de Mr Bungle. Pour les sept mercenaires emmenés par Pedral au chant, la rencontre avec le guitariste Trey Spurance et surtout la collaboration avec lui sur la route et en studio restera à jamais une étape cruciale de leur aventure commune !

Présenté sous la forme d’un joyeux bordel dans lequel se rejoignent tout et n’importe quoi, « Universal Sprache » est loin d’être le capharnaüm dont il se plait à prendre des allures et c’est au bout du compte à un ouvrage très structuré avec en lui des accents punk, metal, pop, rock, electro, classique et tant d’autres encore que nous invitent Vladimir Bozar ‘N’ Ze Sheraf Orkestar, un album dans lequel on croise guitares et machines mais également violons, vibraphones, tablas et autres glockenspiel. Dans un monde où l’on retrouve à chaque instant Frank Zappa, Mike Patton et Vladimir Cosma, les morceaux se font parfois difficiles à saisir et c’est en se voyant à chaque instant chahuté voire même parfois carrément malmené que l’auditeur finit par en arriver à une seule et unique conclusion : « Universal Sprache », c’est plus fort que tout, voire même plus encore. Le côté destroy de la pochette où un alien aux multiples yeux s’apprête à faire bouillir une marionnette de Brassens dans une casserole de larmes ajoute encore aux interrogations que ne manquent jamais de susciter les onze titres réunis sur une rondelle à laquelle on s’attache très vite sans pour cela forcément la comprendre. Chaque écoute apporte son lot de surprises et c’est aussi un peu ce qui fait qu’on l’apprécie … Attention, Vladimir Bozar ‘N’ Ze Sheraf Orkestar sont en total contraste avec la facilité musicale ambiante, essayer « Universal Sprache », c’est généralement l’adopter !