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HOLY MOSES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 07 octobre 2008
 

Agony of death
(Wacken Records – SPV – 2008) 
Durée 69’29 – 12 Titres

http://www.holymoses.de
http://www.myspace.com/holymosesgermany

Ils sont sans le moindre doute porteurs d’une grande partie de ce que l’Allemagne fait de plus puissant en terme de trash metal et ce n’est pas pour déplaire aux amateurs du genre les plus exigeants puisque Holy Moses qui pose de façon plus que régulière des banderilles discographiques dans le dos d’un public traditionnellement bardé de cuir se paie le luxe de nous en envoyer une nouvelle, la onzième, pour laquelle la chanteuse Sabina Classen et ses mâles complices ont décidé de mettre la mort elle-même à terre ! Pour cette formation à géométrie variable qui a connu son lot de chanteurs mais également de musiciens depuis ses premiers balbutiements au tout début des eighties, une nouvelle ère semble annoncée et c’est en compagnie de Michael Hankel et Oliver Jaath aux guitares, Thomas Neitsch à la basse et Atomic Steiff à la batterie que la frontwoman s’en ira porter cette « Agony Of Death » auprès d’une population qui sait que le résultat sur scène sera de toute façon décoiffant …

C’est en dispensant ses riffs à grands coups de tronçonneuses et en les appuyant de râles parmi les plus sauvages que le combo teuton vient jouer les grands seigneurs (à moins que ce ne soient de grands saigneurs …) et c’est en plombant le tout de rythmiques non seulement lourdes mais en plus bouillantes que Holy Moses marque à chaque seconde des points. Au jeu du marteau piqueur, le tandem basse / batterie n’en finit plus de creuser des fondations indestructibles dans lesquelles se plantent droits comme des I des titres de l’acabit d’un « Alienation », d’un « Pseudohalluzination » ou d’un « Schizophrenia », chacun d’eux annonçant clairement où il souhaite en venir au bout du compte. Dévastateur sur ses morceaux les plus directs, Holy Moses n’en est pas moins efficace quand il s’embarque dans des épopées de huit minutes et plus et si « Agony Of Death » s’adresse très directement à un public bien défini, les efforts pour le rendre attractif auprès des amateurs de metal de tous poils n’ont jamais été mis sur la touche. Après tout, qui ne tente rien …