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EVERGREY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 21 septembre 2008
 

Torn
(Steamhammer – SPV – 2008) 
Durée 53’34 – 11 Titres

http://www.evergrey.net
http://www.myspace.com/officialevergrey

Dix ans après leur premier album, les maîtres du dark metal mélodique suédois d’Evergrey remettent le couvert avec un nouvel effort, le septième enregistré en studio, et reprennent à leur compte tout ce que Tom S. Englund et consorts ont porté sur les routes du monde durant une décennie qui aura vu passer par mal de musiciens au sein du groupe. Plus atmosphérique que jamais, le quintet où l’on remarque aux côtés du chanteur et guitariste fondateur Henrik Danhage à la guitare, Jari Kainulainen à la basse, Rikard Zander aux claviers et Jonas Ekdahl à la batterie s’est efforcé de proposer onze nouvelles compositions qui répondent selon ses propres dires aux attentes de ses fans les plus anciens. Habitué des charts metal suédois et européens où le groupe place systématiquement chacun de ses efforts dans les vingt premières places, Evergrey ne semble pas prêt à déroger la tradition en proposant « Torn », un opus qui a tout ce qu’il faut pour réussir !

Tantôt délicates, tantôt ravageuses, les rythmiques d’Evergrey n’en finissent plus de se montrer changeantes, le chant très mélodique porté par Englund leur donnant qui plus est un petit côté sacré, mystique, auquel il est très difficile de résister. Avec des guitares incisives à souhait, le tandem d’artificiers façonne de gros riffs bien saignants sur lesquels des claviers aériens mais également des soli tirés à quatre épingles trouvent leur place naturelle, le tout donnant à des compositions comme « Broken Wings », « When Kingdom Falls », « Numb » ou « Still Walk Alone » des allures de grands standards empruntant à la fois au metal le plus bouillant et à répertoire classique auquel le groupe est traditionnellement lié par son créateur. Rejoint au chant par son invitée permanente depuis la première heure, Carina Kjellberg-Englund, sur un excellent « These Scars », Evergrey donne le mot de la fin de fort belle manière à un album que l’on apprécie dès la première écoute et qui ne fait que se bonifier au fil des rotations dans la platine ! On n’en attendait pas moins d’eux et ils en étaient conscients, comment auraient ils pu manquer le coche ?