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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 05 octobre 2008
Bears!
(Oort Records – 2008)
Durée 34’30 – 11 Titres
http://www.myspace.com/thatwassomething
http://www.myspace.com/oortrecordseurope
 Cinq années d’expérience auront suffi à ce groupe né d’une rencontre sur les bancs d’une high school de Detroit pour se faire non seulement une réputation mais qui plus est un répertoire et c’est riche de cinq enregistrements et d’au moins autant de tournées dans tous les USA que That Was Something s’offre pour la première fois un album sur un label ! Quatre mois après la sortie de « Bears! », Brad (chant), JP (guitares), Josh (guitares), Mark (claviers), Ryan (basse) et John (batterie) en avaient déjà écoulé six milliers de copies sur leurs terres et c’est en attaquant légitimement la lointaine Europe à grands coups de son pop rock aux accents indie et punk que le groupe marque aujourd’hui une nouvelle étape dans une carrière déjà pas mal engagée. Il y a un public pour cette musique sur le vieux continent et That Was Something est bien décidé à le trouver !
C’est en accentuant leurs intonations les plus pop que ces six jeunes gens ont choisi de façonner à mains nues des mélodies impeccables où les refrains se font plus pénétrants les uns que les autres et où l’on sent de façon plus ou moins évidente selon les morceaux que chacun a pris modèle sur le rock mais également sur le rhythm’n’blues pour ce qui est de faire tourner des chansons de la plus belle des manières qui puisse exister. On s’attardera sur un lyrisme irréprochable qui va toujours dans le bon sens, les petits cachets nasillards que Brad adopte de temps à autres ne faisant qu’accentuer le charme des passages plus académiques sur lesquels sa voix se pare du plus doux des velours. Jouant avec les breaks de façon plutôt ingénieuse, That Was Something se raccroche tantôt à une ligne de basse, tantôt à un cri, et s’en sort à chaque fois avec beaucoup de dextérité, nous servant à l’arrivée un recueil où les plantigrades qui sont sur la pochette ne se prennent jamais les pieds dans les micros et où les « Here Comes Treble », « New York City », « Go Get A Switck And Turn » et autres « Your Song » se révèlent être de purs brûlots pop avec plein de grosses guitares dedans. Donnez leur un pot de miel et quelques planches pour installer leurs amplis et vous verrez de quoi ils sont capables en live !
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