Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ICED EARTH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 17 septembre 2008
 

The Crucible Of Man – Something Wicked Part 2
(Steamhammer – SPV – 2008)
Durée 59’09 – 15 Titres

http://www.icedearth.com
http://www.myspace.com/icedearth

Habitué à jouer aux chaises musicales, Iced Earth ne compte plus en son sein que son créateur, le guitariste Jon Schaffer, et c’est une fois de plus avec un line up remanié en profondeur que le combo ricain de power metal nous offre aujourd’hui la seconde partie de son épopée baptisée avec beaucoup de grandiloquence « Something Wicked », elle-même se révélant être la suite de la trilogie débutée en 1998 avec « Something Wicked This Way Comes ». Revenu prendre un micro qu’il avait abandonné en 2003, Matthew Barlow remplace au pied levé l’excellent Tim ‘‘Ripper’’ Owens qui avait assuré l’intérim pendant cinq années et c’est un nouveau bassiste, Freddie Vidales, que l’on remarque aux côtés de Brent Smedley à la batterie et Troy Seele aux guitares. Le personnel change mais les titres et les idées restent et c’est en nous servant une version quelque peu resucée de ce qu’il fait depuis des lustres que Iced Earth revient dans les bacs avec une rondelle qui séduira les vieux fans sans pour autant en convaincre de nouveaux …

Difficile de penser à un autre groupe quand on pose une première oreille sur « The Crucible Of Man », ça sent le Iced Earth, ça goûte le Iced Earth, ça transpire le Iced Earth et donc pas de doute, c’en est ! La volonté de donner une suite plus puissante à « Framing Armageddon » a été respectée et si on sent quand même que les jeunes loups qui s’ébrouent derrière les instruments commencent à afficher légitimement quelques bons gros rhumatismes, les vieilles douleurs de Schaffer et consorts ne nuisent en rien à un album dans lequel on remarque quelques brûlots atomiques devant lesquels les nostalgiques du trash des eighties devraient s’ébaubir en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Victime de quelques baisses d’intensité et autres pannes de secteur en cours de route, ce nouvel opus pêche par moments par un certain manque d’originalité voire même par quelques gros plantages au niveau de l’architecture de certains morceaux mais plus que l’intérêt de tel ou tel titre, c’est l’alchimie d’ensemble qui se dégage de « The Crucible Of Man » qui fera qu’on aimera quand même au final un album qui tout compte fait se révèle être à une échelle humaine, fait de petits couacs et de grandes qualités, de chair et de sang avec en prime quelques petites poignées d’amour auxquelles on s’accroche avec un certain plaisir … Déjà dans les bacs !