Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ULI JON ROTH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 18 septembre 2008
 

Under a dark sky
(Steamhammer – SPV – 2008) 
Durée 63’35 – 10 Titres

http://www.ulijonroth.com
http://www.myspace.com/ulijonroth

Transfuge de formations comme Earthquake ou bien évidemment Scorpions dont il contribua à quelques-unes des plus grandes heures, Uli Jon Roth a lentement mais sûrement dérivé vers le metal néo-classique mais aussi vers le rock progressif et vers la musique classique. C’est cependant en conservant le même grain de guitare qu’il continue encore et toujours d’évoluer, la sagesse ayant quelque peu tempéré ses ardeurs mais n’ayant en rien atténué la qualité d’un jeu qui force à chaque instant le respect. Après avoir composé quatre symphonies et deux concertos, le virtuose doublé d’un multi-instrumentiste de génie revient pour la première fois vers le rock depuis plus de vingt ans et nous propose un nouvel opus qui risque fort d’en faire tomber plus d’un sur le cul car non content d’avoir à ses côtés une formation traditionnelle avec basse, batterie et bien évidemment nombre de chanteurs différents, il s’offre non seulement une section de cordes mais également une imposante chorale !

Avec des compositions fouillées et un jeu qui en appelle à chaque instant à des références que le guitariste a souvent abandonnées mais jamais définitivement oubliées, « Under A Dark Sky » se met instantanément sur la même longueur d’onde que toutes les formations de rock symphonique connues et moins connues. Pas facile dès lors de sortir du lot si ce n’est que dans ce cas précis la qualité est à chaque instant au rendez-vous et qu’en prime la multiplicité des voix lead où l’on remarque entre autres Mark Boals mais aussi Liz Vandall se voit magnifiée par de véritables sopranos, altos, ténors, barytons et autres basses qui permettent à des morceaux comme « Land Of Down », « Letter Of The Law » ou encore « Lights & Shadows » de prendre une dimension particulièrement saisissante ! Chassez le naturel, il revient au galop et c’est donc en donnant à ce nouvel album une direction proche de l’opéra rock qu’Uli Jon Roth l’a construit de toute pièce, s’offrant au passage quelques pièces épiques et clôturant le tout par une ultime œuvre en douze actes, « Tanz In Die Dämmerung », une pure merveille qui flirte avec la vingtaine de minutes et qui passe allègrement du lyrisme le plus classique au rock le plus appuyé ! Si l’on a parfois un peu de mal à suivre le mouvement à la première écoute, tout finit par s’arranger très vite de lui-même au bout de quelques passages dans la platine. A essayer par curiosité puis à adopter par passion !