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HOUSSE DE RACKET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 05 octobre 2008
 

Forty love
(M2osolutions – Discograph – 2008) 
Durée 45’12 – 11 Titres

http://www.club-housse.com
http://www.myspace.com/houssederacket

Malgré un nom qui pourrait légitimement passer pour un gag voire même pour un side project un tant soit peu anonyme de Yannick Noah, Housse de Racket est bel et bien une formation qui évolue depuis maintenant trois années dans une sphère où glam, rock et emo se télescopent à chaque instant. Rapidement remarqués par quelques grands noms de la profession, Pierre et Victor qui ont l’un et l’autre fréquenté le Conservatoire de Chaville en sont arrivés à se faire programmer au très prisé festival Rock en Seine avec une musique qu’il taxent eux-même de pop et qui donne aujourd’hui lieu à un premier album dans lequel le manque de sérieux est évident du côté du contenu mais jamais de celui de la réalisation. Gag de potache ou groupe en mal de devenir ? A vous aujourd’hui de ranger Housse de Racket dans la catégorie qui vous semble le plus appropriée !

« Forty Love » se voulait être le road movie de deux tennismen brillants sur les courts et un peu moins du côté des sentiments et si le risque pris par ses deux créateurs était important, le résultat n’est pas sans intérêt puisque Housse de Racket se retrouve dans la position du loser que l’on a envie de consoler vu que tout bien pesé, il pourrait aussi bien être un winner l’instant d’après ! Formatée dancefloors, la musique du duo se laisse prendre  par moments à partir vers le rock et c’est en nous offrant un album que l’on qualifiera tout bien pesé de grande variété que le tandem s’en sort avec les honneurs en nous servant sans grande ambition mais avec beaucoup de sincérité des « Oh yeah ! », « Gwendoline », « Sur le papier » et autres « 1-2-3-4 ». Capable de donner dans l’ego-trip pathétique avec « Le rendez-vous » ou dans le pop-rock branchouille plutôt réussi avec « Synthétiseur », Housse de Racket s’en sort à l’arrivée avec un album honnête auquel il ne manque que la petite étincelle de génie pour faire péter l’audimat. Nul doute qu’un passage annoncé à Taratata aidera à combler quelques petites lacunes qui subsistent encore sur un album que l’on aurait espéré un peu plus ambitieux, du moins en terme de composition puisque côté réalisation, on frôle l’irréprochable ! Le public jugera …