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HUGH COLTMAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 septembre 2008
 

Stories from the safe house
(ULM – 2008) 
Durée 47’20 – 12 Titres

http://www.myspace.com/hughcoltman

Il a passé sa jeunesse à user les disques de jazz de sa mère en les écoutant plus que de raison et après s’être initié au théâtre, c’est en formant avec trois de ses amis The Hoax, le premier groupe de blues en Angleterre à être signé sur une major depuis une vingtaine d’années, que Hugh Coltman se fera un nom et une réputation en s’en allant jouer dans le monde entier en ouvrant pour des légendes comme BB King ou encore Buddy Guy. Sept années et trois albums auront eu raison du groupe et c’est en s’exilant vers Paris que le chanteur, guitariste et harmoniciste s’investira dans un nouveau projet, HeezBus, qui lui confirmera qu’il doit avant toute chose se lancer dans un album personnel s’il veut pouvoir de nouveau se consacrer un jour à une aventure collective. Quatre années d’écriture et une collaboration avec Aurélien Clavel à la basse et Thomas Naïm aux guitares finiront par lui donner raison et c’est avec album très réussi que Coltman se présente à son public …

Il est parvenu à ne garder que le meilleur de la soul, du jazz et bien évidemment du blues pour en arriver à un ouvrage plein de sensualité qui se prend par moments à s’ouvrir de façon plus ou moins évidente vers la pop et qui rappelle en vrac The Beatles, Leonard Cohen, Bob Dylan, Bobby Bland ou encore Otis Redding. La voix de Hugh Coltman est incontestablement une pure merveille et ses intonations toujours très appropriées le conduisent à être considéré à juste titre comme un des meilleurs chanteurs actuels mais la complicité qui se dégage du travail réalisé main dans la main avec ses complices se révèle très vite être le petit plus qui fait passer « Stories From The Safe House » du stade de bon album à celui de monument indispensable. On appréciera avec à chaque fois le même sentiment d’admiration des « Sixteen », « Something Wicked This Way Comes », « Greener Than Blue » et autres « As The Crow Flies » qui n’en finissent plus de faire monter la sensualité de l’ouvrage jusque vers des sommets très hauts placés. Aux compositions toujours très inspirées vient s’ajouter une qualité de jeu irréprochable et du début jusqu’à la fin de ces « Stories From The Safe House », on se dit que le mot le plus à même pour les qualifier est sans le moindre doute perfection ! A moins que ce ne soit aboutissement …