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FRANK BLACKFIELD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 septembre 2008
 

No Class Blues
(Autoproduction – 2008) 
Durée 36’07 – 10 Titres

http://www.myspace.com/frankblackfield

Ses origines basques ont largement été complétées par les quelques vingt-cinq années qu’il a passé aux Etats Unis et si son cœur l’a poussé à revenir vivre à Pau, son âme musicale est pour sa part restée au pays du blues et de la country, deux musiques qu’il mélange avec un talent indéniable et qui lui ont apporté quelques jolis succès non seulement au pays de l’Oncle Sam mais aussi dans le nôtre. Quelques albums en poche et une place de finaliste au Tremplin Blues-sur-Seine en 2006 auront permis au public de découvrir cet artiste attachant qu’est Frank Blackfield, un chanteur et guitariste qui se voit accompagné de Jean-Noël Palacin aux guitares, Philippe Rougeau à la basse, Reverend Bob à l’harmonica, Christian Erize aux drums, Nicolas Martin-Sagarra aux percus et Julian Patrac à la guitare espagnole pour un album de blues qui ne manque absolument pas de classe, sauf bien évidemment dans son titre …

Avec sept compositions personnelles ou collégiales et trois adaptations fort bien réussies, Frank Blackfield tombe à point nommé pour nous rappeler que son blues tantôt acoustique tantôt électro-acoustique a su tirer le meilleur de divers courants du genre, puisant dans le Delta mais aussi dans l’Americana, dans le Cajun ou même dans les sonorités hawaïennes et se laissant aller à incorporer à l’occasion des effets et autres sons samplés. Parti de la plus belle des manière avec un excellent « Down Home Blues », ce blues très rural mais jamais péquenot se laisse aller à revisiter Dylan et ses « Buckets Of Rain », à partir à la pêche avec un vieux « Fishing Blues » issu du répertoire traditionnel et même à rejoindre Johnny Winter du côté de « Dallas », non sans être parti auparavant en claquant la porte d’un « I’m Gonna Leave You » ou nous avoir offert des « The Blues Ain’t For The Lucky », « Me & You » et autres « Creole Romance » toujours très inspirés. On se promène entre New Orleans et Nashville au son d’une guitare toujours majestueuse et d’un harmonica très en phase avec les autres instruments et c’est en se voyant définitivement séduit par une voix non seulement juste mais qui plus est bourrée de très belles colorations que l’on se passe et que l’on se repasse ce « No Class Blues » indiscutablement réussi, du contenu jusqu’à la production et aux arrangements. Chapeau l’artiste !