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VOLBEAT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 04 septembre 2008
 

Guitar gangsters & Cadillac blood
(Mascot Records – 2008) 
Durée 48’23 – 14 Titres

http://www.volbeat.dk
http://www.myspace.com/volbeat

Formé à l’automne 2001 par le chanteur et guitariste transfuge de Dominus, Michael Poulsen, Volbeat est une formation danoise qui n’en finit plus de teinter son rock de metal et de musique expérimentale, évoluant selon ses propres affirmations sur un registre qui va d’Elvis Presley à Napalm Death en passant par Chuck Berry, Little Richard, The Ramones ou encore Megadeth ! Allez donc y retrouver vos petits dans tout ça, et pourtant c’est ce que ces barjots aux dents longues nous proposent de faire dans un troisième album pour lequel Thomas Bredahl (guitares), Anders Kjølholm (basse) et John Larsen (batterie) ont mis toute leur énergie et toute leur folie, en arrivant au bout du compte à une rondelle qui décoiffe non seulement dans la platine mais aussi à fortiori sur les routes de l’Europe entière puisque Volbeat s’apprête à venir prêcher sa bonne parole jusqu’en France !

On sent que ces quatre gars là ont usé leurs fonds de culottes en écoutant des métalleux du genre de Lemmy et consorts, mais on sent également que leur culture les a poussés à se gargariser au punk rock old school et bien évidemment au blues et à son tumultueux rejeton, le rock’n’roll ! Proposant des titres aux structures aussi solides que versatiles, Volbeat nous en enfourne plein les oreilles avec une musique qui agresse puis qui console, qui s’aventure vers le speed metal puis qui se retourne vers un bon gros boogie rock des familles, plombant parfois à la manière d’un combo de stoner et se contentant ensuite de sonner rock et rien de plus … Décadent en diable, « Guitar Gangsters & Cadillac Blood » tire à hue et à dia et bouscule quelque peu les règles établies en terme de metal en nous balançant dans le désordre le plus total des « End Of The Road », « Mary Ann’s Place », « We », « Still Counting » et autres « I’m So Lonesome I Could Cry » qui sèment à chaque instant le doute dans les esprits par trop cartésiens mais qui mis bout à bout donnent tout bien pesé un ouvrage à la fois très atypique et carrément captivant. Si Volbeat surprend, il le fait avant tout dans le bon sens en jouant la carte de l’ouverture et de la diversité et c’est aussi ce qui force le respect ! Déjà dans les bacs …