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ZEBRAHEAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 06 septembre 2008
 

Phoenix
(Steamhammer – SPV – 2008) 
Durée 55’02 – 16 Titres

http://www.zebrahead.com
http://www.myspace.com/zebrahead

Une douzaine d’années après sa création en Californie, Zebrahead n’en finit plus de défricher de nouvelles terres musicales et si son mélange de punk, de pop et de hip hop ne manque jamais de faire grincer des dents, il réjouit avec toujours autant de fermeté des fans qui n’en démordent pas depuis la sortie de « Waste Of Mind », il y a tout juste dix ans. Conduit par Ali Tabatabaee au chant, le quintet qui a été inspiré par des formations comme Fugazi et consorts s’appuie toujours sur les membres originels que sont Greg Bergdorf à la guitare, Ben Osmundson à la basse et Ed Udhus à la batterie et si le chanteur et guitariste des premiers ébats a cédé sa place il y a quatre ans à Matty Lewis, la musique de Zebrahead est restée fidèle à elle-même et continue aujourd’hui d’être celle qui a permis au quintet d’Orange County d’aller se produire à travers le monde en compagnie de Green Day, de The Offspring ou carrément sur le Vans Warped Tour 2006.

Ils ont pour eux la fougue et la jeunesse mais aussi désormais l’expérience et si les cinq énergumènes hirsutes qui composent Zebrahead sont maintenant capables d’amener leur public exactement là où ils le souhaitent, c’est avant tout parce qu’ils sont restés fidèles à leur règle d’or qui veut qu’ils aillent encore et toujours de l’avant. Rempli de brûlots 100% pur punk’n’roll, « Phoenix » sait aussi à merveille se libérer de ses entraves et c’est en brisant ses chaînes d’un seul coup de guitare que Zebrahead se permet de partir bille en tête vers des titres carrément proches d’un rap de bonne facture ou même d’une pop qui sait se laisser parfumer d’un peu de guimauve pour mieux séduire. Intégristes s’abstenir, ces Ricains aux dents longues ont choisi de prôner la multiplication des influences et la diversité des genres et c’est au final à un album très dense et très coloré qu’ils nous proposent d’adhérer ou de ne pas adhérer, le choix final du public n’important pas vraiment à leurs yeux puisqu’ils s’avouent pour leur part totalement satisfaits d’un travail bien fait qu’ils ont laissé à Howard Benson et Cameron Webb le soin de produire. On serait plutôt tenté de les suivre dans cette opinion quand on découvre avec surprise mais aussi avec délice des titres carrément dingues comme « Hell Yeah! », « Death By Disco », « Morse Code For Suckers », « The Junkie And The Halo » et tant d’autres encore qui valent chacun leur poids en or ! Ils seront en Europe à l’automne et en France durant la seconde quinzaine de novembre … L’occasion de vérifier de visu si l’excellent « Phoenix » est capable de tenir ses promesses en live ! Vous êtes prêt à parier ?