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MOTÖRHEAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 03 septembre 2008
 

Motörizer
(Steamhammer – SPV – 2008) 
Durée 38’55 – 11 Titres

http://www.motorhead.com
http://www.myspace.com/motorhead

On ne change pas une équipe pas gagne, le gars Lemmy l’a bien compris et continue de faire de Motörhead le bombardier le plus en vogue de la planète metal ! Du haut de la kyrielle d’albums studio dont le groupe est l’auteur, « Motörizer », le vingtième, s’affiche une fois encore comme un pur concentré de rock’n’roll et ses pères avouent ouvertement être très fiers d’un bébé qui à tout ce qu’il faut là où il faut pour séduire une meute de fans jamais déçue par une succession d’ouvrages qui, sans jamais dépareiller définitivement l’un de l’autre, montrent toutefois une continuelle évolution ! Sur la route depuis 1975, le bassiste et chanteur Lemmy Killmister mise avant tout sur une stabilité du line up de son groupe, les mouvements de personnel s’avérant peu nombreux sur la durée de sa carrière, et c’est en s’appuyant sur ses fidèles complices Mikkey Dee à la batterie depuis seize années et Phil Campbell à la guitare depuis vingt quatre ans que le trio surpuissant nous balance onze nouveaux pamphlets où il est une fois encore question de filles, de rock et de tout ce qui peut passer par la tête d’un créateur pour le moins inspiré …

Motörhead a construit sa légende sur une rythmique imparable, sur des guitares rugueuses et sur une voix qui transpire les longues années d’abus en tous genres, cigarettes, whiskey et vins de Bordeaux en tête. Alors forcément, n’allez pas chercher en « Motörizer » autre chose que du bon gros boogie rock dopé à la testostérone et joué par un groupe qui donne sans compter dès lors qu’il est question de mettre des watts en studio mais aussi sur scène. Respectant le cahier des charges d’un bon album de Motörhead, le petit dernier de la lignée ne se regarde pas dans la glace et y va carrément, sans même prendre le temps de se mettre un coup de peigne avant de sortir, et nous envoie le gros son made in Rickenbacker comme sait si bien le jouer son vieux mais toujours fringant paternel. Et forcément, le charme opère, les « Runaround Man », « Rock Out », « English Rose » et autres « Heroes » ne manquant pas de faire craquer définitivement les fans à un rythme aussi soutenu que celui qu’adopte son créateur pour faire défiler les groupies ! Motörhead ne joue pas du rock, Motörhead est le rock, son créateur l’a assez souvent dit pour que l’on s’en souvienne et à soixante balais passés, le bonhomme se paie en prime le luxe de donner des leçons en nous balançant sans sourciller un « Teach You How To Sing The Blues » qui à lui seul serait capable de faire se retourner dans leurs tombes tous les Muddy Waters, Howlin’ Wolf et autres Robert Johnson ! Plus cabot que Lemmy, tu meurs …