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METAL CHURCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 12 septembre 2008
 

This present wasteland
(Steamhammer – SPV – 2008) 
Durée 57’21 – 10 Titres

http://www.metalchurchmusic.com 
http://www.myspace.com/metalchurch

Affichant une popularité indéfectible depuis le tout début des années 80, Metal Church est lentement mais sûrement devenu une des valeurs fiables du metal en accouchant régulièrement d’albums rarement contestés par une fanbase qui continue de croître au fil des ans. Saluée par le public et la profession en 2006 avec le très bon « A Light In The Dark », la formation conduite par le guitariste Kurdt Vanderhoof aux côtés duquel on retrouve le chanteur Ronny Munroe,  le bassiste Steve Unger et le batteur Jeff Plate, mais également un tout nouveau guitariste qui n’est autre que Rick Van Zandt vient nous balancer une toute nouvelle baffe avec « This Present Wasteland », un dixième album qui semble capable de motiver les foules si l’on en croit les premières réactions recueillies après les concerts américains donnés en compagnie de Judas Priest et Queensryche l’été dernier … En attendant une véritable tournée mondiale en 2009, bienvenue au cœur de la Metal Church !

Toutes guitares devant, le combo de Seattle nous rappelle que quand il est question d’envoyer du riff bien joufflu et de mettre le feu aux amplis, il convient encore et toujours de compter sur lui, d’autant que sa section rythmique semble avoir aujourd’hui trouvé ses marques après deux années de travail en commun. Très inspiré, Ronny Munroe n’en finit plus de faire des vocalises et de pousser ses notes à l’extrême et si le résultat finit toujours par sonner forcément un tantinet eighties, c’est bel et bien à un album du troisième millénaire que Metal Church nous convie, un ouvrage avec lequel on se fracassera les vertèbres sur des grosses tueries comme « The Company Of Sorrow », « Meet Your Maker » ou « Mass Hysteria » mais un album où l’on se promènera également entre titres délicatement mis en place à la manière d’un « The Perfect Crime » et titres bien plombés comme « Crawling To Extinction ». Quelques arpèges bien sentis laissent entrevoir une ballade bien ficelée mais c’est en y mettant un maximum de jus que les vétérans de l’état de Washington en arrivent à faire de « A War Never Won » un morceau couillu à souhait dans lequel on se complait à se perdre et qui finit de faire de « This Present Wasteland » un effort dont on a du mal à se passer une fois qu’on est entré dedans ! Après tout, pourquoi essayer d’en sortir puisque l’on s’y sent bien ?