mardi, 14 octobre 2008
The Best of Electro-Fi Records 1997-2007
(Electro-Fi Records – 2007)
Durée 68’37 + 68’27 – 16 + 16 Titres
http://www.electrofi.com
 Installé à Toronto, Electro-Fi Records est un label fondé en 1996 par Andrew Galloway avec l’aide et le soutien de deux de ses amis musiciens, Gary Collver et Alec Fraser, et depuis maintenant douze années, ce passionné de blues s’efforce de mettre tout son temps et toute son énergie dans la production et la distribution d’artistes de talent. Depuis sa première sortie discographique avec l’album de Malcolm ‘‘Little Mack’’ Simmons en janvier 2007, ce sont plus d’une cinquantaine d’œuvres originales que cette firme ontarienne aura porté vers le public et c’est sur ses dix premières années d’exercice qu’elle a souhaité se retourner en proposant un florilège du meilleur de son catalogue entre 1997 et 2007 ! De quoi s’apercevoir si ce n’était déjà fait que nombre de pointures du genre ont fait confiance à Electro-Fi et qu’en peu de temps, le label a conduit beaucoup de ses poulains vers les plus hautes récompenses du blues !
En deux albums et plus de deux heures de bonne musique à la fois chaleureuse et variée, Electro-Fi et son « Maximum Mojo » nous font traverser les larges étendues du blues allant du delta jusqu’à Chicago en serpentant de façon plus où moins évidente le long des rives du Mississippi mais en s’en éloignant aussi à la demande pour aller vers des contrées moins traditionnellement dédiées à ce style musical séculaire. On y croise quelques nominés et récipiendaires de divers W.C. Handy Awards comme Willie ‘‘Big Eyes’’ Smith, Mel Brown, Sam Myers ou Lil’ Dave Thompson mais aussi les incontournables que sont Finis Tasby, Fruteland Jackson, Snooky Prior, Paul Oscher, Billy Boy Arnold, Harrison Kennedy, Kenny ‘‘Blues Boss’’ Wayne, Sharrie Williams, Gary Primich et autres Pinetop Perkins au travers de morceaux choisis dans des discographies souvent conséquentes et on se prend à rêver d’une tournée réunissant cette dream team du blues ou tout du moins ce qu’il en reste puisque plusieurs des artistes mis en valeur ici nous ont aujourd’hui quittés. Accompagnés d’un livret décrivant succinctement chacune des productions du label, ces trente deux titres s’offrent le luxe pour finir de se rendre indispensables de compter parmi eux un inédit, le « Sweet Little Woman From Maine » de Robert Lockwood revisité par Sam Myers ! Un bon investissement qui ne perd pas une once de charme lors d’une traversée de l’Atlantique qui se fait aisément avec l’aide de la Poste Canadienne …
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