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CARBONNELL & LES VAURIENS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 14 septembre 2008
 

La pêche à la lune
(La Médiaphorie – 2008) 
Durée 39’21 – 13 Titres

http://www.mediaphorie.com
http://www.myspace.com/carbonnell

Après deux albums livrés au public sous propre son pseudonyme, François-Xavier Carbonnell décide de faire évoluer sa structure et lui donne une nouvelle dimension de groupe, offrant à ses vieux complices musiciens un véritable statut en les faisant devenir Les Vauriens ! Pour ce jeune francilien de l’Ouest, la musique est un exutoire à son autre métier plus sérieux de journaliste et c’est en y mettant son cœur et ses sentiments les plus forts qu’il nous livre un ouvrage qui en appelle tour à tour aux Beatles et à Renaud, s’attachant à chaque instant à composer des mélodies finaudes sur lesquelles il pose des textes tantôt un brin naïfs, tantôt plus profonds. Rejoint par nombre d’instruments, des cuivres aux percussions en passant par le violon ou le glockenspiel, mais aussi par des chœurs, Carbonnell décrit en musique sa propre vision du monde, sans fausse pudeur et sans amertume, juste comme elle vient …

En choisissant de ne pas se cantonner strictement à un seul registre musical, Carbonnell & Les Vauriens parviennent à donner à cette « Pêche à la lune » une diversité fort bienvenue et si la voix de leur frontman déraille un peu par moments tant elle se laisse aller à trop glisser dans les aigus, jamais elle ne parvient à faire oublier le contenu qu’elle véhicule et les émotions qu’elle désire porter. Avec ses treize chansons pop qui flirtent autant avec le folk qu’avec une variété construite avec foi, le groupe brosse quelques tableaux plutôt bien sentis parmi lesquels on remarque « Léo », « La rue des saules », « Aux quatre vents » ou encore « Ligne C » et « Comme quand j’avais 8 ans », les plus remuants s’avérant en même temps être les plus réussis en terme d’homogénéité. La production fort honorable rattrape à elle seule nombre de petits défauts de placement qui sans son intervention pourraient rapidement agacer et c’est à l’arrivée avec un album qui n’a d’autre prétention que celle de divertir que l’on se retrouve, le compagnon idéal à ramener d’un concert quand on a accroché à la prestation d’un groupe qui visiblement se fait plaisir à la ville mais aussi à la scène. A essayer avant d’acheter …