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TONY D’S pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 11 septembre 2008
 

The Jook Joint
(Autoproduction – 2004) 
Durée 45’12 – 10 Titres

http://www.tonydband.com
http://www.myspace.com/tonydband  

S’il y a maintenant quatre années que Tony Diteodoro n’a rien mis de neuf sur le marché, ses multiples tournées parmi lesquelles on en compte neuf européennes et son énorme expérience acquise sur les scènes où il a accompagné des artistes parmi les plus grands comme Buddy Guy, Stevie Ray Vaughan, Luther Allison, Albert Collins ou encore Jeff Healey ont forcément laissé des traces et c’est avec un réel plaisir que l’on se retourne vers son dernier opus en date en espérant avoir le plaisir de lui découvrir un successeur bientôt. Enregistré à Ottawa en 2004, « The Jook Joint » rappelle à quel point le guitariste et chanteur canadien est un musicien d’exception et les artistes qui l’accompagnent, Sean Burke à la basse, Matt Sobb aux drums et Zeek Gross au saxophone, font beaucoup plus que mettre en valeur toutes ses capacités sur un septième album essentiellement dédié aux compositions.

Il a la guitare gracile et le blues bien en rythme et ce n’est pas sans classe que Tony D nous fait l’honneur de balancer des notes de la plus belle manière qui soit, en mélangeant virtuosité et feeling pour en arriver à un ouvrage où l’on se fait plaisir de bout en bout. Parti tambour battant sur un « Screaming And Crying », Tony D cède la plume l’instant d’après à Big Joe Williams en reprenant son « Baby Please Don’t Go » de façon un tantinet convenue mais avec beaucoup de talent et nous en ressort deux de son propre cru avant d’inviter l’ombre de Jimi Hendrix à partager le délire guitaristique dans lequel il se lance sur « If 6 Was 9 ». On pourrait d’ores et déjà considérer que la messe est dite mais en bon entertainer qu’il est, Tony D nous en couche cinq de plus dans la platine parmi lesquelles on notera l’excellent « Blues Party » délicatement cuivré et le non moins réjouissant « You’re So Fine » qui clôture de fort belle manière le volet groovy de l’opus avant que le majestueux « Turn Out The Lights » ne remplisse les fonctions pour lesquelles il a été écrit en éteignant les lumières et en mettant une ambiance féline et sensuelle qui laisse à penser que le reste de la nuit sera torride ! Un ouvrage pas évident à trouver sur le vieux continent mais les bonnes choses se méritent et celle ci en est une …