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LA BANDE A FIRMIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 septembre 2008
 

Grand panache
(Autoproduction – 2007) 
Durée 44’57 – 12 Titres

http://www.labandeafirmin.com
http://www.myspace.com/labandeafirmin

Ils sont originaires de Gaspésie, une des provinces maritimes du Québec, et c’est en proposant une musique qui s’approprie nombre de critères de la chanson francophone mais aussi de la country, du folk, du jazz et du blues que les quatre musiciens autoproclamés La Bande à Firmin ont enregistré un premier album qui fait chanter l’accent de la Belle Province et qui leur a permis d’aller se produire de Carleton jusque dans le Mississippi en passant par Mont Tremblant ou Montréal, écumant tout ce que le Nord de l’Amérique compte de festivals de blues. Pour Eric Dion (voix et guitares), Richard Dunn  (guitares et claviers), Jean-Guy Leblanc (contrebasse) et Eric Proulx (batterie et cajon), le choix d’un nom de groupe était tout trouvé et c’est en s’inspirant de celui du studio de Jean-Guy Leblanc, Firmin Professionnel, où ils ont enregistré cet effort, qu’ils se sont fendus au passage d’un hommage au père de ce dernier, Firmin Leblanc. Pourquoi faire compliqué ?

Ils ont acquis suffisamment de maturité musicale pour ne pas tomber dans les divers pièges qui s’ouvrent devant eux et c’est en les contournant l’un après l’autre qu’ils vont de l’avant pour nous souffler à l’oreille une douzaine de morceaux où l’on croise des guitares acoustiques mais aussi électriques ou encore de la lap steel et nombre de bruits apparemment parasites qui font à l’arrivée partie intégrante d’un album où rien n’est en trop. On apprécie la lucidité des paroles qui en appelle à une grande part de sentiments, qu’ils soient inspirés par le pays dont La Bande à Firmin est originaire avec « Debout », par des biens matériels comme « Ma vieille Ford », par des proches comme « Petit homme » ou « Eva » ou encore par de grandes idées comme « La liberté n’est pas une insulte » et « Gagner son ciel ». Dans un sursaut d’orgueil, le quartet refuse de monter dans « L’étobus du showbisness » mais ne renonce pas pour autant à nous servir de belles chansons où la voix est une arme et où les variations de styles sont tellement imprévisibles que l’on n’en finit plus de se le passer en boucle, que ce soit dans la voiture, au bureau ou encore à la maison. Avec des mots qui sentent bon les grands espaces et une délicatesse qui colle au plus juste à la personnalité des habitants du Québec, « Grand Panache » qui n’est pas sans faire allusion aux bois des caribous passe sans encombre les frontières et s’avère être un excellent facteur de distraction pour toute la communauté francophone d’ici et d’ailleurs … Qu’on se le dise !