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THE BLACK NOODLE PROJECT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 02 septembre 2008
 

Eleonore
(B-Smile Records – Musea – 2008)
Durée 45’46 – 7 Titres

http://www.theblacknoodleproject.com
http://www.myspace.com/theblacknoodleproject 

C’est au rythme d’un album tous les deux ans que The Black Noodle Project étoffe sa discographie et cette nouvelle année paire ne déroge pas à la tradition puisque les Parisiens déboulent dans les bacs avec un nouvel effort, le troisième, qui fait suite aux excellents « And Life Goes On… » et « Play Again » sortis respectivement en 2004 et 2006 chez Musea. Devenu quatuor depuis le départ du claviériste Matthieu Jaubert, le combo conserve une stabilité dont il tire sa complicité avec Jérémie Grima au chant et à la guitare, Anthony Létévé à la basse et Sébastien Bourdeix à la guitare et salue l’arrivée d’un nouveau batteur, Fabrice Berger, en adaptant en musique un conte de fées écrit par son frontman, « Eleonore et le Livre Interdit ». Mélangeant ses influences metal, atmosphériques et progressives de fort belle manière, The Black Noodle Project confirme qu’il faudra compter sur lui dans les années à venir et le fait de la plus belle des manières avec un ouvrage qui dépasse encore le niveau d’excellence de ses prédécesseurs !

On s’éloigne encore un peu plus des racines floydiennes qui jonchaient le premier effort du combo et c’est en se rattrapant aux sonorités défrichées par des formations comme My Dying Bride et Anathema ou encore Led Zeppelin et Iron Maiden que The Black Noodle Project continue sa progression lente mais irrévocable vers la reconnaissance, s’offrant au passage des envolées guitaristiques du plus bel effet mais aussi et surtout une grosse demi-douzaine de titres imparables dans laquelle la poésie de Jérémie Grima prend sa véritable dimension. Sans jamais mettre une note ou un mot plus haut que l’autre, les Parisiens s’offrent une œuvre à la fois très complète et très variée dans laquelle on remarque de très beaux breaks, des montées en puissance et des descentes en finesse qui font de titres comme « Sorrow », « Fear », « Escape » ou « Deliverance » de véritables brûlots au rendu très conceptuel qui, s’ils ne sont certes pas évidents à fredonner sous la douche en raison de leur complexité structurelle, finissent à la longue par pénétrer en profondeur les esprits pour ne plus en sortir que très difficilement ensuite. Les plus curieux trouveront en prime l’histoire in-extenso en Français et en Anglais sur une plage CD-Rom qui complète très justement un ouvrage dans lequel il fait bon s’amuser à se perdre … Un fort joli travail !