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TENNISOAP pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 28 août 2008
 

Give me six or give me one
(Autoproduction – 2008) 
Durée 40’01 – 10 Titres

http://www.myspace.com/tennisoap

En seulement trois années d’existence, ce combo bisontin n’aura pas enregistré moins de trois démos et c’est en pleine possession de ses moyens que Tennisoap s’offre aujourd’hui son premier album pour lequel il aura mis les petits plats dans les grands puisque c’est en partie au Studio du Pavillon à Besançon qu’il l’a enregistré avant d’en confier le mastering à Alan Douches dont le travail avec The Rapture ou The Chemical Brothers reste une référence incontestable. Pour Simon (guitare et chant), Ben (guitares), Rv (basse) et Anne (batterie), les expériences acquises sur les scènes aux côtés de Yerban Kuru, Burning Heads, Kill The Young ou Austin Newcommers ont largement été concluantes et c’est en proposant leur rock mâtiné de pop énergique avec beaucoup de talent qu’ils partent à la conquête d’un public en commençant, nouvelle époque oblige, par une distribution numérique via Believe …   

On s’en rend rapidement compte, Tennisoap est un grand amateur de saturations et d’effets sonores en tous genres et si sa musique se teinte régulièrement d’influences stoner ou indie rock, ce n’est sûrement pas ce qui déplaira aux fans de formations géométriquement aussi éloignées que Radiohead ou Queens Of The Stone Age. Avec sa dizaine de morceaux qui tient plutôt bien la route, le groupe semble bien parti pour mettre de l’ambiance dans les salles du grand Est mais on le sent également capable de prêcher sa bonne parole de manière plus élargie grâce à des morceaux bien fagotés comme « Metallika (K?) », « Beach’s Son », « Another, Another, Another », « Like An Animal » ou encore « Spaghetti » qui n’en finissent plus de nous mettre les sens en éveil tant ils se montrent complémentaires et variés. En mettant bien les guitares en avant sans pour autant négliger la solidité de ses fondations rythmiques et en multipliant les breaks, Tennisoap démontre par l’objet que l’art de faire du bon rock n’a plus aucun secret pour lui. Ca s’appelle « Give Me Six Or Give Me One » et ça force le respect ! Serrez leurs en cinq à l’occasion …