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JUAN TRIP’ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 septembre 2008
 

Fireplace
(Citizen Records – Modulor – PIAS – Zebralution – 2008) 
Durée 72’39 – 20 Titres

http://www.juantrip.com
http://www.myspace.com/juantrip

Artiste prolixe repéré notamment il y a deux ans lors de la sortie de son précédent effort, « Consolation », présenté sous la forme d’un opéra rock qui a séduit non seulement la grande presse musicale mais aussi le monde du cinéma, Juan Trip’ se devait de remettre le couvert avec une nouvelle création au moins aussi forte et c’est aujourd’hui chose faire avec ce surprenant « Fireplace » qui accentue le versant psychédélique de l’artiste pour mieux convaincre que le passé et le présent sont faits pour se rejoindre mais aussi se compléter. Adepte de l’electro déclinée en version rock, ce créateur qui a travaillé en d’autres temps aux côtés de Saint Germain et de Laurent Garnier nous emmène dans un nouveau voyage qu’il présente sous la forme d’une vingtaine d’étapes très complémentaires. On se replace dans les sixties pour démarrer l’aventure …

« Fireplace », c’est la rencontre d’un western spaghetti et de « La guerre des étoiles », l’alchimie parfaite entre deux mondes que tout oppose et qui à l’arrivée se montrent très complémentaires si tant est que l’on soit capable de les faire se coller l’un à l’autre avec suffisamment de foi pour que les liens se tissent et tiennent la distance. On passe de la lointaine Amérique à la proche Angleterre sans même s’en rendre compte et de piste en piste, c’est toute l’étendue des mélodies actuelles et passées que Juan Trip’ nous invite à rencontrer au détour d’un « She’s On A Trip’ », d’un « Custom Ride », d’un « Florida » ou d’un « Kiss The Phantom ». Planante à souhait, la musique qui se révèle régulièrement quelque peu irréelle et insaisissable nous soulève du sol pour nous entraîner dans un monde imaginaire où tout est harmonie, délicatesse et sensualité. On se laisse rapidement envahir par des redondances qui en finiraient presque par agacer si elles n’étaient pas aussi bien contrôlées et c’est avec le cœur tout chaviré que l’on quitte « Fireplace » après plus d’une grosse heure de bonnes vibrations comme on aimerait en ressentir plus souvent. A utiliser comme antidépresseur ou comme album de chevet selon l’état d’esprit du moment …