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MINIMUM SERIOUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 août 2008
 

Révolution
(MVS Records – Anticraft – 2008) 
Durée 36’56 – 12 Titres

http://www.minimumserious.fr
http://www.myspace.com/minimumserious

Ils ont posé les premières pierres de leur groupe à la fin des années 90 entre Grenoble et Annecy et depuis ce temps, le rock teinté de punk et de pop des quatre membres de Minimum Serious n’en finit plus d’évoluer dans le bon sens du terme puisque Cédric (chant et guitare), Guish (guitares), Fritz (basse) et Mister Barbecue (batterie) en arrivent aujourd’hui à un cinquième album qui démontre qu’il y a encore un avenir après deux ouvrages sortis sur une major. Remarqué grâce à ses deux premiers efforts autoproduits, Minimum Serious s’était retrouvé en ouverture de Sum41 à Paris en 2003 et avait ensuite sorti deux ouvrages mis en boite par David Salsedo de Silmarils avant de partir les porter sur les routes de France et du Canada avec Les Wampas, No One Is Innocent ou Superbus pour finir par quitter Mercury début 2007 et par retourner à ses racines en retrouvant le studio NSR de ses premiers essais et en finançant lui-même cette nouvelle rondelle. Pari stupide ou volonté de suivre sa propre voie ? On devrait le savoir rapidement !

Ils ont su garder le meilleur de leur expérience de la scène et c’est en se concentrant sur leur propre musique que les Minimum Serious reviennent avec une volée de onze compositions complétée par une cover aussi sympathique que réussie. Le grain punk et le côté énergique des guitares habillent au plus juste des morceaux où les relents pop ne sont jamais mis sur la touche et « Révolution » semble définitivement taillé pour faire autant d’effet sur les ondes que dans les salles où le quartet semble bien décidé à continuer de séduire le public. Des refrains immédiats, des riffs solides et même une étape acoustique finissent de mettre en avant le potentiel d’un groupe qui s’offre des hymnes impeccables comme « Le dernier soir » ou « (Ma vie) A l’envers » et qui n’hésite pas à faire preuve de son engagement sur des titres comme « Révolution » ou « Red Light » avant de virer vers la poésie doucereuse avec « Les ombres sur la route » et de finir en fanfare avec « Call Me », le tube interplanétaire emprunté avec beaucoup d’ingéniosité à Blondie. En reprenant en main sa destinée musicale, Minimum Serious semble avoir trouvé sa véritable dimension et est parvenu à tirer de son retour à l’indépendance une nouvelle force pour continuer d’avancer … Signe que les choix adoptés étaient les bons et qu’une « Révolution » bien orchestrée s’avère souvent profitable ! Déjà dans les bacs …