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PONEY EXPRESS pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mercredi, 06 août 2008
 

"On a choisi Glasgow pour rêver"

Leur musique se prend parfois à des chevauchées que n’aurait pas renié Ennio Morricone. Des élans folk sur quelques inspirations pop, voici la recette de « Daisy street » ; leur premier album sorti au printemps 2008
Leur nom reprend celui d’un mythique relais postal né dans la seconde moitié du 19ème siècle. Poney express c’est avant tout un duo, une rencontre musicale entre deux personnages aux antipodes de Bonnie & Clyde : Anna et Robin dont la rencontre s’est faite en musique.

Votre histoire est somme toute assez récente !

Oui, on a commencé à composer ensemble en novembre 2007. On a préparé notre maquette jusqu’en mars avant de nous lancer. Notre désir, notre philosophie est que les choses avancent assez rapidement.

Votre musique comme votre jeu de scène ne repose que sur les bras d’un duo. Ce qu’on pourrait comparer à de la haute voltige sans filet. Je suppose que vous avez été conscients du risque que cela représentait quand vous vous prépariez à sortir…

Oui. On a bien évidement conscience de la chance que nous avons que la mayonnaise ait prit instantanément. Seul comme à deux, on n’a pas grand monde derrière qui se cacher. C’est ce qui me fait penser que nous sommes bien lotis.

Comment vous êtes vous rencontrés.

Moi (Lola), je faisais partie d’un groupe qui s’appelle Têtard. Et avec ces derniers nous avons souvent ouvert pour Louise Attaque, dont Robin faisait partie. Puis, en compagnie de Gaétan (chanteur de Louise Attaque NDR.), ils ont produit le troisième album de Têtard (faudra faire avec). C’est là que nous avons fini de nous rencontrer.

Vous êtes partis pour enregistrer, dans un premier temps, sur Glasgow. La capitale économique de l’Ecosse qui est également le berceau de groupes prestigieux comme Texas ou Simple Minds. Ce choix c’est porté dans l’objectif de marcher dans les pas de ces derniers ou bien pour profiter tout simplement du scottish spirit ?

Un peu des deux à vrai dire. En ce qui concerne l’influence des groupes, nous avons opté pour Glasgow car c’est la ville de Belle & Sebastian. Nous sommes d’abord partis en touristes puis nous avons vite été séduits par ce peuple si chaleureux. C’était assez extraordinaire !
On a voulu se servir de Glasgow pour rêver mais nous aurions pu tout aussi bien se servir de n’importe quelle autre ville.

C’est pourtant plus au sud de la Grande Bretagne que vous avez fini par enregistrer votre premier effort. Vous vous êtes ainsi retrouvés au Pays-de-Galles. Expliquez nous votre périple.

Nous étions partis pour nous faire produire par la personne qui s’est occupée de l’album « tigermilk » de Belle & Sebastian. C’est là toute notre folie rêveuse !
La collaboration ne s’est hélas pas faite. Nous avons donc digressé avec un groupe qui s’appelle les High LLamas. Ce groupe a été produit par Charlie Francis, qui se trouvait à Cardiff…Et on y est allé.

Vous avez tenu absolument à enregistrer cet album dans les conditions du live…Besoin de spontanéité ?

Un besoin de vie en effet. C’est une école pour moi qui ait souvent travaillé de la sorte. Attention toutefois à ceci : les chansons ne tiennent pas à 100% du live. Il n’y a que Anna, moi et ma guitare. Le reste a été habillé grâce à une magnifique invention que tous les musiciens connaissent bien : le pro tools. Ce qui permet de garder un cœur toujours vivant puis de l’habiller à sa guise.

Vous n’avez vraiment fait aucune retouche ?

Jamais, jamais, jamais…En jargon de studio ceci s’appelle un « RE-RE » : refaire sur ce qui a déjà été enregistré. On est donc très fier de dire qu’il n’y  aucun re-re sur l’album. Il y a quand mêmes quelques petites imperfections sur cet album que nous avons choisi de laisser en place. On est contre toute cette moralisation, cette lute pour l’extrême perfection que l’on vit actuellement. Je ne pense pas que ceci soit nécessaire. Ce qui compte c’est le temps présent.

Propos recueillis par Stéphane BURGATT, août 2008