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ENEMY ROSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 17 août 2008
 

Promises we’ll never keep
(I Scream Records – 2008) 
Durée 39’16 – 12 Titres

http://www.enemyrose.com
http://www.myspace.com/enemyrose

Ils sont Belges et font un rock daté du jour de ponte dans lequel se croisent ingénieusement des influences punk, metal et glam … Né en 2005, Enemy Rose compte en son sein des membres expérimentés de formations comme les Heartaches, Smooth Lee ou Smash My Radio et s’appuie sur l’héritage des Stooges, des Stones, de Guns’N Roses ou encore des Clash pour créer une musique forcément entraînante pour laquelle le chanteur Tommy X et ses complices Sammy Dimera et Spinal Steve aux guitares, Ponzy à la basse et Sugar Martellotto aux drums montrent des aptitudes carrément convaincantes. Signé par le label I Scream Records pour son premier véritable album, le groupe s’est offert les services de Kerry Martinez (US Bombs, Bad Luck Charms …) à la production et le résultat s’en ressent forcément puisque l’on y retrouve les relents seventies incontournables de ce musicien aux multiples talents !

Ils ont réussi à former un groupe parmi les plus prometteurs avec non seulement une rythmique solide et des guitares bien tranchantes mais aussi avec une voix capable de prendre des accents éthérés, colériques, agressifs ou même à l’occasion charmeurs … Polyvalent, Tommy X nous fait donc allègrement passer d’intonations dignes d’Axl Rose à d’autres plus proches d’Iggy Pop et s’essaie même parfois à des variations qui rappellent plus ou moins nettement quelques punks et metalleux d’antan dont le public a bien souvent oublié les noms. On retiendra une volée de titres bien fagotés du genre de « Coming Down », « Bleed », « Rocket », « Lonely Town » ou encore « Love And Hate » mais aussi un très bon « Buried Alive », archétype parfait du rock à la fois lent et bourré de saturations comme les radios aiment en général les diffuser. Avec une douzaine de bâtons de dynamite soigneusement mis en boite, Enemy Rose parviendra à donner le change sans le moindre problème sur les scènes européennes et pourquoi pas Outre-Atlantique et si l’on peut éventuellement reprocher par moments aux choses de tourner un peu en rond, il n’en reste pas moins que ces « Promises We’ll Never Keep » respectent à la lettre celles que le groupe avait proférées avant d’en passer par le studio ! Un premier jet qui ne demande qu’à bonifier avec le temps …