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BAD LUCK CHARMS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 13 août 2008
 

Bad Luck Charms
(I Scream Records – 2008) 
Durée 25’12 – 11 Titres

http://www.myspace.com/badluckcharmsusa

Si Bad Luck Charms n’en est qu’à son tout premier album, on a quand même le plaisir d’y retrouver le chanteur et guitariste Kerry Martinez qui s’est illustré au sein des US Bombs et qui a également œuvré aux côtés de Wayne Kramer des MC5. Le punk rock mais aussi le rock’n’roll sont donc les deux principales raisons d’exister de ce combo new-yorkais et si leurs influences avouées vont de Chuck Berry aux New York Dolls en passant par les Rolling Stones et Johnny Thunders, Brian Knott (guitares), Max A.Million (basse) et Brendon Van Meir (batterie) n’en sont pas pour autant réfractaires à un bon gros son couillu comme pouvaient l’avoir jadis les Sex Pistols ou les Ramones. On l’aura compris, Bad Luck Charms n’est absolument pas décidé à révolutionner le genre dans lequel il évolue de façon naturelle mais c’est en jetant toute son énergie dans la console que le groupe s’efforce de cracher une rondelle certes sans grande originalité mais pleine de jus …

Le punk old school est le moteur évident de cet effort éponyme et c’est en y mettant le fond et la forme que Bad Luck Charms a composé ces onze titres dont un seul dépasse le cap des trois minutes, les autres s’efforçant d’aller à l’essentiel à grands coups de guitares assassines et de rythmiques décoiffantes. Parti en queue de poisson avec « Twilight In The Asylum », un titre étrange qui prête à croire que le combo pourrait être un clone d’Iron Maiden, « Bad Luck Charms » reprend très vite le flambeau punk et s’en va le porter au public avec des « Break My Heart », « I Didn’t Mean To Kill You », « Happily Ever After » et autres « No Vacancy » qui adoptent le ton très caractéristique des seventies et qui, à défaut d’apporter quoi que ce soit de plus au rock, se montrent d’une qualité tellement incontestable qu’aucun des groupes dont le quartet se réclame ne verrait d’opposition à ce que l’on colle son nom sur la rondelle. En associant plus ou moins clairement l’attitude à la musique, Bad Luck Charms rappelle à ceux qui ne l’auraient toujours pas compris que le punk n’est pas mort et qu’à force de ne plus avoir de futur, il continue chaque année à accoucher de nouvelles formations qui perpétuent contre toute attente le mouvement ! Qui l’eu cru ?