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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 12 août 2008
The Eternal Plague
(666 Production – 2008)
Durée 44’31 – 12 Titres
http://www.666production.com
http://www.requiem-laus.com
http://www.myspace.com/requiemlaus
 Requiem Laus est une formation originaire de Madère qui existe depuis 1992 mais dont seul un membre originel, le guitariste et chanteur Miguel Freitas, reste encore aujourd’hui dans le groupe … Quelques démos auront permis au combo de se faire remarquer sur la scène lusitanienne dans ses premières années mais c’est réellement après l’arrivée de Dani Pereira aux guitares et de Ricardo Fernandes à la basse que les choses vont prendre de la vitesse, les batteurs continuant de passer aussi rapidement que les démos sortent et emmenant finalement Requiem Laus vers une pause salutaire de 2002 à 2005. Revenus avec un opus promo en 2006, les Portugais reprendront leur place et s’en iront jouer dans les clubs mais aussi sur de gros festivals comme le SWR-IX MetalFest où ils se retrouveront sur la même affiche que Bolt Thrower, God Dethroned ou encore Hate. Enregistré au premier trimestre 2007, « The Eternal Plague » sort enfin chez nous et nous permet désormais d’espérer pouvoir croiser le combo où Gabriele a pris place derrière les toms en live sur les routes de France …
On sent qu’il y a du métier dans ce groupe et si son death / black metal n’est pas forcément du goût de tout un chacun, il faut bien se résoudre à constater que les membres de Requiem Laus s’avèrent musicalement irréprochables. Outre la débauche d’énergie impressionnante qui se dégage de chacun des titres, on remarque que les arrangements sont très travaillés et que les claviers qui rejoignent régulièrement les rythmiques hautement sulfureuses leur apportent des nuances que les guitares accentuent encore un peu. A l’aise sur les titres hurlés, Requiem Laus n’en néglige pas pour autant les instrumentaux et ce ne sont pas moins de trois exercices du genre qui se retrouvent sur « The Eternal Plague » pour le plus grand plaisir des amateurs de beaux breaks tirés par les cheveux et de démonstrations de force communes mais aussi individuelles. Les rafales de grosses caisses nous ramènent plus souvent qu’à leur tour vers une réalité claire et précise qui ne renonce à aucun extrême et la voix death à la fois rugueuse et très expressive donne toute leur ampleur à des titres comme « Am I Not Mercyful ? », « Gallery Of Lies », « Silently … Death Leads » ou encore « Falling Faster » et bien évidemment au tittle track d’un ouvrage en tous points décoiffant. Attention, album violent à ne pas mettre entre toutes les oreilles !
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