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MAD SECURITY COMPANY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 05 août 2008
 

God has forsaken you … you’d better believe in the company
(Autoproduction – 2007)
Durée 15’57 - 7 Titres

http://madsecuritycompany.free.fr
http://www.myspace.com/madsecuritycompany  

Ils avaient cent ans à eux quatre quand ils ont décidé de former Mad Security Company en septembre 2005, et si une chose est certaine, c’est bien que ces Parisiens aux influences ouvertement venues de chez Joy Division ou encore les Beastie Boys étaient à l’époque fort peu sociables voire même quelque peu aigris … Moins de deux ans plus tard, les choses ne s’étaient pas ou alors si peu arrangées et c’est toujours sur un ton mariant punk rock et ska que Julien Colafrancesco (chant et guitare), Vincent Rapp (guitare), Jérémie Bourgogne (basse et chant) et Felipe Medina remplacé depuis par Rémi Desmonet (batterie) débarquaient avec un bon gros maxi qui faisait suite à une première démo qui leur avait déjà ouvert quelques portes ! Une vingtaine de dates en compagnie de Tagada Jones ou encore Freygolo tomberont dans la foulée et c’est fort d’une participation à « A Tribute To Chocking Victim » en compagnie de Guerilla Poubelle et Union Jack que le groupe s’apprête à repartir en studio pour nous proposer la suite de ses élucubrations. En attendant, on se retourne sur son premier maxi de skacore expressionniste …

Mad Security Company n’hésite pas à tout mettre dans ses morceaux et c’est en s’offrant des textes explicites et des musiques parfois exagérées que le combo nous lâchait ses premiers hymnes il y a un an déjà. Le chant éraillé et les guitares virulentes ajoutent encore à l’urgence de la situation et c’est un véritable cataclysme musical qui s’abat sur l’auditeur lambda qui ne peut qu’être surpris puis séduit par tant d’audace ! Furieux, Mad Security Company tire à boulets rouges sur tout ce qui lui passe à portée des amplis et c’est en accentuant volontairement les cassures et les déstructurations que les Parisiens enchaînent des plans que l’on croirait empruntés tour à tour à Madness, aux Clash, aux Blues Brothers et aux BB Brunes … Parti bille en tête sur l’hymne écrit à sa propre gloire, « MSC : The New Messiah », le quartet qui ne renonce à aucun excès se laisse ensuite aller à nous balancer des bombes dévastatrices du genre de « Cop Killers Anthem », « Eat The Vegans », « Make It Or Take It (Steal Eveything You Can) » et « Shoot An Enemy, Boost Economy », autant de pamphlets souvent contraires à la morale telle qu’on l’enseigne dans les écoles sur lesquels les cris les plus inhumains côtoient les grooves les plus dingues et qui semblent indiscutablement taillés pour mettre le feu aux scènes. Un groupe à surveiller de très près !