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ANATHEMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 août 2008
 

Hindsight
(Snapper – 2008) 
Durée 52’38 – 10 Titres

http://www.anathema.ws
http://www.myspace.com/weareanathema

Formé à la fin des années 80 à Liverpool, l’autre ville anglaise du rock’n’roll, Anathema est une formation qui a fait ses premières armes dans un registre entre doom et death metal mais qui a copieusement adouci ses musiques et surtout son chant à partir de son album « Eternity » sorti en 1996 pour s’orienter plus ouvertement vers un rock atmosphérique et progressif qui a dérouté à l’époque plus d’un de ses fans de base. Bien décidés à ne plus jamais faire de metal, Vinvent Cavanagh (chant et guitare), Danny Cavanagh (guitare, chant et claviers), Jamie Cavanagh (basse), Lee Douglas (voix), John Douglas (batterie) et Les Smith (claviers) qui affichent aujourd’hui ouvertement des influences allant de Portishead à Radiohead en passant par Pink Floyd et Sigur Ros, reviennent avec non pas un nouvel album mais avec une compilation semi-acoustique de quelques-uns de leurs anciens morceaux. En attendant une rondelle originale qui serait la première depuis « A Natural Disaster » sortie en 2003 …

Retraçant en mode soft des titres puisés entre le début de son revirement à 180° et son dernier opus en date, Anathema confirme qu’il est définitivement un groupe qui fonctionne de façon mélodique et qui plus est en travaillant sur la profondeur de ses morceaux. On remet les pendules à l’heure avec des relectures du superbe « Angelica » et on avance à pas feutrés d’un « Fragile Dreams » à un « Flying » sans oublier de consacrer un minimum de temps à la transition entre deux millénaires en réarrangeant « One Last Goodbye » ou encore « Temporary Peace ». En pleine possession de ses moyens, le groupe laisse exploser ses variations vocales les plus folles et temporises ses parties de guitare pour en arriver à un résultat qui n’est ni complètement progressif, ni complètement pop, ni même rock ou classique mais un peu de tout ça à la fois. Alors forcément, il y en aura toujours un pour venir se demander si Anathema ne fait pas ça pour renflouer ses caisses après le naufrage du navire Music For Nations dans lequel il s’est retrouvé embarqué ou même pour simplement tester sa popularité avant de remettre le couvert avec un nouvel effort studio … A ces mauvaises langues, les Britanniques n’ont qu’une réponse à donner, mais quelle réponse puisque c’est avec un vibrant « Unchained (Tales Of The Unexpected) » qu’Anathema clôture son florilège en clouant le bec à ses détracteurs les plus virulents ! La suite n’en sera forcément que plus belle …