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THE GASLIGHT ANTHEM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 juillet 2008
 

The ’59 sound
(Side One Dummy – 2008) 
Durée 41’32 – 12 Titres

http://www.gaslightanthem.com
http://www.myspace.com/thegaslightanthem

Ils sont originaires de New Brunswick, dans le New Jersey, et ont sorti leur premier album il y a un peu plus d’un an, parvenant à faire l’unanimité auprès de la presse et du public punk américain en mélangeant à leur musique de grosses racines punk et blues et en piochant allègrement dans des influences qui ne sont pas sans rappeler plus souvent qu’à leur tour un certain Bruce Springsteen. Sur la route depuis la sortie de cette première rondelle, Brian Fallon (guitare et chant), Alex Rosamilia (guitare), Alex Levine (basse) et Benny Horowitz (batterie) ont toutefois trouvé le temps de se fendre d’un maxi début 2008 et c’est pour la rentrée que l’on attend le second opus de The Gaslight Anthem, « The ’59 Sound », qui donne comme son nom l’indique dans un registre fabuleusement vintage …

On aime cette délicatesse de ton et cette très forte volonté de sonner juste et sincère qui caractérise la musique de The Gaslight Anthem, ce petit côté Beatles entré de force dans les costumes des Stray Cats et bien décidé à s’en accommoder au mieux pour en ressortir soit la tête haute, soit les pieds devant ! Et à ce jeu subtil, notre quartet ricain s’en tire avec bien plus que les honneurs en allongeant une douzaine de titres bien fagotés et surtout bien interprétés d’où se démarquent des « Great Expectations », « Old White Lincoln », « Miles Davis & The Cool », « Even Cowgirls Get The Blues » ou encore « Meet Me By The River’s Edge » qui n’en finissent plus de rappeler The Boss mais aussi son E. Street Band, certes sans les cuivres ni les claviers mais en tout aussi jouissif quand même. La voix à la fois grave, rocailleuse et colorée colle au plus juste au virage annoncé entre les fifties et les sixties, les guitares ronronnent comme au temps béni des amplis à lampes et si les morceaux sonnent fatalement comme au bon vieux temps du rock’n’roll, jamais les compos ne se veulent passéistes, tout juste pourraient elles passer pour tendrement nostalgiques et délicieusement vieillottes, et encore … Ca n’apporte peut-être pas grand chose de nouveau au rock, mais putain que ça fait du bien d’entendre un tel album !