lundi, 21 juillet 2008
Prince Albert 1er
(Autoproduction – 2008)
Durée 28’45 – 8 Titres
http://www.iloveprincealbert.com
http://www.myspace.com/iloveprincealbert
 Ceux qui suivent la scène rock parisienne depuis plusieurs années se souviendront peut-être de Bless, une formation qui avait commencé à faire parler d’elle vers 2003 avec entre autres un maxi immortalisé en live et des concerts donnés à La Scène ou à La Flèche d’Or mais aussi plus loin du côté de Rock en Stock à Etaples ou encore au Mans et à Châteaudun où le groupe partagera l’affiche avec Matmatah, Bertignac ou No One Is Innocent … Devenus Prince Albert en 2006, les quatre membres historiques de Bless que sont Thibaut Delloye au chant, Eric Moutardier à la guitare, Clément Reynaud à la basse et Flavien Gaudon à la batterie en recruteront un cinquième pour tenir la seconde guitare, Olivier Guibert, et repartiront de plus belle sur la route mais aussi en studio où ils montrent une certaine capacité à faire de jolies choses ! Le résultat parle de lui-même …
Mi-monégasque, mi-piercing, Prince Albert allie l’élégance du premier et le côté sulfureux et rock’n’roll du second pour nous proposer un rock bien accrocheur teinté de pop, le tout sur un mode opératoire très anglo-saxon dans l’esprit mais encore et toujours chanté dans la langue de Molière ! Il fallait oser et Prince Albert l’a fait, et avec beaucoup de talent en plus, nous sortant à l’arrivée quelques jolies pépites du genre de « Melody », « Alligator », « Gagner du temps » ou « Les adultes R. » sur lesquelles les rythmiques percutent de façon très régulière et les guitares tracent la mélodie avec un cachet irrésistible. La voix un poil décalée interpelle régulièrement, dérange parfois, et se laisse rejoindre à l’occasion pour des échanges masculins féminins qui pourraient très vite attirer l’oreille des radios tant le résultat est intéressant … On appréciera le contraste entre les morceaux qui ne nuit en rien à une cohésion d’ensemble et qui place Prince Albert parmi les très bons groupes de rock capables de faire leur trou sur la scène hexagonale. Ces Parisiens ont du mordant et ça va très vite se savoir ! On s’en souviendra …
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