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NEIL YOUNG à LYON (69) pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Simeon  
jeudi, 03 juillet 2008
 

NEIL YOUNG
HALLE TONY GARNIER – LYON (69)
Le 25 juin 2008

http://www.neilyoung.com
http://www.myspace.com/neilyoung

Pathétique dans mon cas d'avoir attendu 42 ans et 2008 pour enfin voir Neil Young sur scène, au premier rang de surcroît. Même si le Loner est maintenant bien déplumé avec une brioche qui a tendance à tomber sur la baguette, il a donné mercredi soir dans une halle Tony Garnier sacrément bien remplie un show parfait, bourré d'énergie, de surprise et de feeling. Bateau comme réflexion ? Sûrement, mais avec Neil Young ces instants deviennent uniques, parce que Neil Young est unique. Complètement déchaîné sur les morceaux électriques (70% du concert), à chaque soli ce sont les poils qui se dressent sur tout le corps, et au piano ou à l'acoustique ce sont des frissons qui vous transpercent la moelle épinière. Unique aussi par sa voix, reconnaissable entre toutes et qui n'a pas dérapé d'un chouilla mercredi soir.

Les grands moments à mon goût : « Mr Soul » en intro qui a donné le ton du concert. L'enchaînement apocalyptique de « Love And Only Love » avec « Hey Hey, My My ». « The Needle And The Damage Done », évidemment et l'orgasme ultime avec un « No Hidden Path » qui s'est étiré sur plus de 23 minutes. Enorme morceau, jonglant avec les passages lents et nerveux, un Neil Young en transe qui s'est d'ailleurs lourdement vautré sur la droite de la scène, coincé entre un retour et un piano. Quelle image de voir notre Canadien préféré continuer de matraquer sa six cordes les quatre pattes en l'air, puis se relever de rage en renversant le retour puis fustigeant l'équipe technique avec geste à l'appui, faisant comprendre que la prochaine fois il y aurait du licenciement dans l'air...

Un seul rappel avec une reprise inédite des Beatles que les puristes ont qualifié de légendaire et fantastique. Je n'ai pas parlé de son backing band, sobre mais terriblement efficace : Ben Keith, son camarade de jeu depuis des lustres, magistral à la pedal steel, Rick Rosas à la basse, Chad Cromwell à la batterie et Anthony Crawford aux choeurs et au piano, sans oublier Peggy Young sa charmante femme aux chœurs !

Je vais juste émettre un bémol : pas de salut au public à la fin, le groupe est sorti de scène assez précipitamment, nous laissant croire à un second rappel. La déception vient peut être du fait que ces à peine deux heures de show nous ont semblé trop courtes, mais je crois que les musiciens ont beaucoup souffert de la chaleur.

L'année dernière à Montreux après Dion/Butler/Iomega j'avais glissé à un camarade qu'après avoir vu ça, on pouvait mourir tranquille. J'avais tort, il faut voir Neil Young sur scène au moins une fois dans sa vie, ce mec est une légende, une légende bien vivante et, je le répète, unique...

Steph "Like a Hurricane" ...!!!

La set list :

Mr. Soul
I've Been Waiting For You
Spirit Road
Love And Only Love
Hey Hey, My My
Too Far Gone
Oh, Lonesome Me
Mother Earth
The Needle And The Damage Done
Unknown Legend
Old Man
Words
Get Back To The Country
No Hidden Path
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A Day In The Life