mardi, 01 juillet 2008
GOGOL PREMIER - MALAKWA
LE CABARET SAUVAGE – PARIS (75)
Le 27 juin 2008
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Notre Maître à nous nous avait, mon acolyte et moi, envoyé en pèlerinage vendredi dernier. En route nous nous arrêtâmes dans ce que nous croyions être une auberge, « Le Cabaret Sauvage ». Surpris que nous fûmes, un duo composé de deux jeunes sorciers s’adonnait à une messe explosive, sautillant comme des cabris de part et d’autre de l’autel là où ils étaient juchés. Comprenant que nous nous étions égarés dans un lieu de culte, nous décidâmes de nous attarder à un moment pour nous repentir. Un quidam qui passait par-là nous informa que ces jeunes gens étaient là pour éveiller les esprits, car le grand Maître GOGOL PREMIER dans quelques tours de sablier viendrait prêcher sa bonne parole. Ces deux sorciers vaudou nommés Malakwa vendaient leurs corps et âmes avec tant d’énergie qu’épuisés, tombés à terre, laissèrent la place au Grand Maître. La messe allait vraiment commencer.
Ce fut incroyable, une foule arrivée de nulle part envahit l’espace libre, les disciples allumèrent des cierges et la cérémonie commença. Une ode à la disco, horreur, c’est du Punk que veut la foule en délire. Mais le malin ne s’en laissa pas compter, une sainte essaya pourtant de raisonner cet esprit maléfique, même un disciple s’y risqua, mal lui en pris, il s’effondra à terre la bave aux lèvres pendant que les luths continuaient de cracher leurs notes infernales. Des Ninjas apparurent en silence pour combattre ce système qui nous détruit. Une disciple avait fait la demande de communier avec le Maître… « bien ma fille », je vais te permettre de te confesser … avec les loups ! Puis il la jeta dans l’arène, elle passa de mains en mains, ou plutôt « doigt-je » dire de doigts en doigts. La pauvre, c’est quand même tout sourire qu’elle revint parmi les disciples. D’ailleurs, elle fut de retour un peu plus tard, mais se tint à distance des mains du Maître. Heureusement car, dans celles-ci une hache de guerre pointée vers les cieux attendait l’instant sacré pour épurer ce quotidien. Marre des médias qui nous crachent le même venin jour après jour, se juchant sur le haut du récepteur, haranguant la foule, en un clignement de cils le voilà à terre frappant de toute son énergie cette lucarne du monde virtuel devenu subitement aveugle. Finit de nous gaver d’histoires stupides, mangeons « saint », notre nonne de tout à l’heure est revenue se faire couvrir le corps de confiture de groseille. Dommage, j’aime pas la confiture de groseille, mais les autres oui. C’est après cet « After Eight » et le fameux « J’e…..e » que la messe est dite, d’un signe de la main le Grand Maître nous dit au revoir, et, convie la foule à le rejoindre sur l’autel pour les dernières confessions.
Mon ami et moi-même reprîmes aussitôt la route car le danger rôdait autour de nous, surtout derrière Yann, enfin, je voulais dire son derrière … à lui ! Bon, vous l’aurez compris un concert de GOGOL PREMIER, c’est toujours du délire sur scène et dans la salle, pas besoin de vous faire un dessin, vous avez les photos. GOGOL PREMIER est encore bien vivant….
Bruno Migliano – juin 2008
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