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MUD FLOW pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 juillet 2008
 

Ryunosuke
(Booster – Discograph – 2008) 
Durée 54’15 – 10 Titres

http://www.mudflow.com
http://www.myspace.com/mudflowmusic

Le méga-carton musical réalisé avec « A Life On Standby » était tel qu’on se demandait bien comment Mud Flow pourrait le rééditer, d’autant que Vincent Liben avait juste après décidé de partir vers d’autres expériences plus orientées vers d’autres formations et qu’il s’en était même allé accompagner Marie Warnant sur les routes du plat pays. Trois ans plus tard, le chanteur et guitariste retrouve ses vieux potes Blazz (basse) et Charlie Decroix (batterie) et en décroche même un nouveau pour tenir les claviers, Fred Donche, tout ce joli monde se rendant sans plus attendre vers le Rising Sun Studio pour y coucher dix nouvelles pièces sous le regard expérimenté de Rudy Coclet ! Et comme si le format en quartet n’était pas encore suffisant pour laisser à la musique de Mud Flow l’occasion de libérer pleinement ses arômes, c’est en s’adjoignant à la scène les services de Frederik Leroux Roels aux guitares que le groupe s’en va la porter au public …

C’est un nouveau Mud Flow qui se présente à nous, plus léger, plus versatile, plus joyeux et en même temps plus impénétrable ! Alors pour donner de la teneur à ses nouveaux morceaux, le combo belge a invité tout un tas d’instruments à le rejoindre pour apporter encore plus d’audace et de sensualité à des titres qui y gagnent forcément au change, l’apport des cordes et des cuivres s’avérant être un véritable plus que personne n’oserait remettre en question. Baptisé « Ryunosuke » en hommage à l’écrivain nippon Akutagawa, l’album lui emprunte son côté déjanté et pour le moins trash et le retranscrit sur des morceaux qui flirtent avec la démesure non seulement au niveau des durées mais aussi des structures qui n’épargnent à l’auditeur aucune complexité. On restera scotché inévitablement au single taillé pour les passages en radios, « Monkey Doll », mais ce n’est certainement pas une raison pour passer à côté d’œuvres torturées au possible comme « My Fair Lady Audrey », « Planes », « In Time » ou encore « Shooting Star ». Les textes très forts de Vincent Liben interpellent autant que les mélodies séduisent et c’est dans une succession permanente de chauds et froids que le public se retrouve entraîné, l’effet au bout que quelques rotations s’avérant totalement irrésistible ! Un véritable chef d’œuvre à découvrir en France à partir de fin août ou pour les plus pressés en le commandant en Belgique …