vendredi, 04 juillet 2008
Turn on, turn in, drop out with …
(Autoproduction – 2008)
Durée 21’01 – 6 Titres
http://www.poncharello.com
http://www.myspace.com/poncharellorocks
 Elevés au grain et à grandes goulées d’un bon vieux rock’n’roll comme savent si bien en jouer des formations comme AC/DC, Black Sabbath ou encore les Stooges, les quatre Lillois de Poncharello ont tout simplement fait le choix d’évoluer dans la voie d’un Rock’n’Roll supersonique qu’ils ont eux-mêmes crée en lui insufflant beaucoup de punk et de hard et en liant le tout par une bonne grosse chape stoner à souhait ! En cinq ans, Nico et Bob aux guitares et aux voix, Mr Poule à la basse et Bertrand à la batterie auront copieusement enflammé les salles et c’est en partageant leurs scènes avec Parabellum ou Sharko qu’ils seront parvenus à se créer une solide réputation des deux côtés de la frontière Franco Belge. Un premier maxi sorti en 2007 avait posé les bases discographiques du quartet en sept titres, Poncharello enfonce aujourd’hui le clou avec six brûlots supplémentaires …
« Turn On, Turn In, Drop Out With … » sent bon l’écurie, le vieux rock vintage à souhait et le hard des seventies avec ses grosses rythmiques plombées, mais c’est avant tout la fraîcheur de ton, l’enthousiasme que montre Poncharello à le jouer et sa façon débridée de mettre de l’effet dans ses morceaux qui interpelle inévitablement l’auditeur. Avec des guitares qui crachent le riff de façon irrésistible et un chanteur anglais qui assure au groupe des compositions interprétées dans la langue de Shakespeare de façon plus que convenable, les Lillois marquent d’entrée de jeu un point à l’international mais n’en négligent pas pour autant une fanbase fidèle en lui servant non seulement sur ses rondelles mais également en live des hymnes qui dépotent comme un vieux V8, des « Tune In », « I Got Da Blues », « Drugs » et autres « Laser Gun » aux lignes mélodiques irréprochables et à l’énergie communicative. Ils sont au rock supersonique ce que les Beach Boys sont au surf rock, des précurseurs, des incontournables … En 1975, Dauga rêvait d’entendre du « Rock à la radio », Poncharello pourrait bien lui faire ce plaisir une trentaine d’années plus tard ! Mieux vaut tard que jamais …
|
