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MARBOSS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 02 juillet 2008
 

Electrothérapies
(Dreaming – Musea – 2008) 
Durée 70’33 – 13 Titres

http://www.marboss.com
http://www.myspace.com/marboss
http://www.musearecords.com

Il est le géniteur du thème musical qui a salué l’arrivée du TGV en Lorraine et ce n’est pas innocemment que Stéphane Marchal alias Marboss s’est vu surnommé le « Kraftwerk solitaire français » puisque de création en création, ce génie messin des musiques pop électroniques en arrive aujourd’hui à un second album où l’on croise des influences aussi variées que Mike Oldfield, Depeche Mode ou Moby d’une part et Kraftwerk ou Jean-Michel Jarre de l’autre. De sons synthétiques en sons électro-acoustiques, c’est en laissant une place importante à la fusion ultime des genres que ces « Electrothérapies » ont vu le jour de façon plus ou moins spontanée, les ambiances successives rencontrées au long de cette grosse heure de voyage n’en finissant plus de surprendre et parfois même de choquer quelque peu !

Marboss a fait le pari de ne pas s’imposer de limites et c’est en évoquant aussi bien les voyages que le sexe, la religion ou même le rêve qu’il nous emmène dans une œuvre un peu difficile à saisir mais tellement intéressante à pourchasser quand on commence à la sentir qui vous glisse entre les doigts. Bien décidé à nous emmener sur une « Autoroute » dédiée à l’electro, le compositeur se fend d’un hommage au trentième anniversaire du célèbre « Oxygene » de l’un des précurseurs du genre en lui dédiant spontanément une « Mediomatrice » très fortement teintée du style cher à Jean-Michel Jarre puis c’est en nous faisant traverser « Ankaa », « Latex », « Beat Conductor » et bien évidemment « Train Grande Vitesse de l’Est » qu’il nous conduit irrémédiablement vers « Alpha Omega », non sans avoir contribué à faire couler un peu plus tôt « Les larmes de Cupidon ». Si l’effet de surprise est garanti, Marboss parvient à ménager la chèvre et le chou en restant globalement accessible à quiconque fait l’effort de se concentrer un tant soit peu sur ses compositions et c’est à l’arrivée tout le monde qui en sort grandi, que ce soit la musique, son créateur ou encore le public. Que l’on aime ou que l’on déteste les « Electrothérapies », elles ont au moins le mérite de ne laisser personne indifférent …